Hypnose Ericksonienne Thérapie Brève
Formation Endométriose, Intestin Irritable et Violences Sexuelles. Apport de l'hypnose.
Formation Réservée aux professionnels de santé déjà formés à l'hypnose dans un institut membre de la CFHTB, chez IN-DOLORE, Hypnotim, à l’IFH ou à l'ACCH.
Un partenariat CHTIP * IN-DOLORE
Dates: 3 et 4 Avril 2025
Lieu: 11, rue de la Vistule
75013 Paris
Pré-inscription sur notre catalogue en ligne
Juste après la formation de l'année dernière, ce qu'elles en disaient...
Masterclass: l'hypnose dans les troubles des douleurs pelviennes, endométriose, intestin irritable dans le contexte de violences intra-familiales Venez assister à ces 2 journées d'exception avec:
- Jeanne-Marie JOURDREN, kinésithérapeute, ostéopathe, auteure, titulaire du Certificat Européen d’Hypnose.
Chargée d’enseignement à IFH, au CHTIP et à l’Institut In-Dolore à Paris, enseignante IFMK Faculté de Médecine de Brest. Conférencière au sein des Congrès de la CFHTB, et
- Hélène CULLIN, kinésithérapeute, auteure, spécialisée en gestion de la douleur. DU d’hypnose médicale de l’Université de Bourgogne. Chargée d’Enseignement au CHTIP Collège d’Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, à l’Institut In-Dolore en Hypnose Médicale, au sein de l’AP-HP (Hôpital Cochin) et à l’AVH avec aveugles et malvoyants.
Les violences intra-familiales: prévalence et conséquences
La relation soignant-patient: l’importance de la création d’un lien « secure »
Construction de l’anamnèse dans un contexte de tabou
Repérage des maux des violences intra-familiales: quand le corps se fait métaphore. Les violences sexuelles.
Les maux des violences intra-familiales: quand le corps se fait métaphore.
Les troubles cognitifs
Les troubles somatiques
Focus sur l’endométriose et…
Des douleurs chroniques (lombaires, bassin, durant les rapports sexuels, pendant les règles)
Des troubles urinaires (Enurésie, incontinence, dysurie, infections)
Des troubles sexuels (dyspareunie, vaginisme, perte du désir)
Des troubles de la fertilité
Des troubles intestinaux variées (constipation, diarrhée, dyschésie, anisme, encoprésie …), quand l’intestin devient irritable
Différentes approches en hypnose
Devenir sujet : volumes internes et externes
Âge émotionnel
Dissociation à travers les écrans de cinéma, la salle de contrôle ou le poste de commandement
Réassociation à travers les rythmes du corps
Activation de la réussite par le mouvement
Stabilité et fluidité : l’arbre
La goutte de miel
Travail du contenant / contenu confortable : le lâcher-prise de Brosseau
Place de l’auto-hypnose
Consultez le programme sur In-Dolore ou sur le CHTIP.
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Un partenariat CHTIP * IN-DOLORE
Dates: 3 et 4 Avril 2025
Lieu: 11, rue de la Vistule
75013 Paris
Pré-inscription sur notre catalogue en ligne
Juste après la formation de l'année dernière, ce qu'elles en disaient...
Masterclass: l'hypnose dans les troubles des douleurs pelviennes, endométriose, intestin irritable dans le contexte de violences intra-familiales Venez assister à ces 2 journées d'exception avec:
- Jeanne-Marie JOURDREN, kinésithérapeute, ostéopathe, auteure, titulaire du Certificat Européen d’Hypnose.
Chargée d’enseignement à IFH, au CHTIP et à l’Institut In-Dolore à Paris, enseignante IFMK Faculté de Médecine de Brest. Conférencière au sein des Congrès de la CFHTB, et
- Hélène CULLIN, kinésithérapeute, auteure, spécialisée en gestion de la douleur. DU d’hypnose médicale de l’Université de Bourgogne. Chargée d’Enseignement au CHTIP Collège d’Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, à l’Institut In-Dolore en Hypnose Médicale, au sein de l’AP-HP (Hôpital Cochin) et à l’AVH avec aveugles et malvoyants.
Les violences intra-familiales: prévalence et conséquences
La relation soignant-patient: l’importance de la création d’un lien « secure »
Construction de l’anamnèse dans un contexte de tabou
Repérage des maux des violences intra-familiales: quand le corps se fait métaphore. Les violences sexuelles.
Les maux des violences intra-familiales: quand le corps se fait métaphore.
Les troubles cognitifs
Les troubles somatiques
Focus sur l’endométriose et…
Des douleurs chroniques (lombaires, bassin, durant les rapports sexuels, pendant les règles)
Des troubles urinaires (Enurésie, incontinence, dysurie, infections)
Des troubles sexuels (dyspareunie, vaginisme, perte du désir)
Des troubles de la fertilité
Des troubles intestinaux variées (constipation, diarrhée, dyschésie, anisme, encoprésie …), quand l’intestin devient irritable
Différentes approches en hypnose
Devenir sujet : volumes internes et externes
Âge émotionnel
Dissociation à travers les écrans de cinéma, la salle de contrôle ou le poste de commandement
Réassociation à travers les rythmes du corps
Activation de la réussite par le mouvement
Stabilité et fluidité : l’arbre
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Catégories: Hypnose Ericksonienne Thérapie Brève
Intérêt de l'hypnose médicale en radiodiagnostic / radiothérapie.
Journée retour d’expérience & perfectionnement suite à la formation en hypnose médicale.
Organisation: Dr Michèle FOURCHON, Radiologue, Hypnothérapeute, Thérapeute EMDR, Membre de France EMDR-IMO Dr Bruno SUAREZ, Radiologue, Hypnothérapeute, Chercheur en Neurosciences et Frédéric LEMAISTRE, Manipulateur radio, Hypnothérapeute, Thérapeute EMDR IMO, Membre de France EMDR-IMO
Samedi 5 avril 2025
Programme proposé uniquement en Formation Professionnelle Continue (FPC)
Contexte :
L’hypnose est une pratique très ancienne reposant sur l’utilisation d’un état modifié de conscience, l’état hypnotique. En hypnose médicale ou Technique d’Activation de Conscience, TAC (version simplifiée de l’hypnose Ericksonienne) cet état est reproduit à des fins thérapeutiques.
Cette technique est particulièrement indiquée pour la prise en charge (diagnostic et/ou traitement) de nos patients phobiques (claustrophobie, phobie des piqures, phobies des blouses blanches...) ou tout simplement angoissés à l’idée des différents examens ou traitements proposés.
Formés à l’hypnose médicale, vous souhaitez rafraichir vos connaissances et vous perfectionner, cette journée est pour vous. Formés à l’hypnose médicale mais peut-être parfois en difficulté ou avec cette sensation d’illégitimité, cette journée est aussi pour vous, car c’est en parlant de nos difficultés et en échangeant que nous progressons !
Lors de cette journée, ponctuée d’exercices adaptés à vos besoins et à votre exercice professionnel, nous nous attacherons à vous montrer l’importance de l’adaptation au monde du patient, ceci essentiellement à partir de nos propres expériences.
Et puisque nous sommes en 2025, nous parlerons aussi du rôle de l’IA dans notre métier.
Objectifs : Objectif transversal :
Savoir utiliser l'hypnose dans sa pratique d'imagerie médicale.
Objectifs pédagogiques :
Vous aider à :
mieux comprendre l’hypnose ou TAC et mieux utiliser cet outil, mieux gérer la peur, la douleur, mieux communiquer et s’adapter au monde du patient mieux gérer ses propres émotions.
PROGRAMME
Samedi 5 avril 2025
8h40-9h00 Accueil administratif
9h00-9h15 Introduction
Tour de table, vécu de l’intersession, attentes des participants.
9h15-10h15 Atelier retour d’expériences
Analyse stratégique des problèmes rencontrés : Rappel des principes fondamentaux, difficultés rencontrées, évaluation de la pratique (Exercice collectif TAC)
10h15-11h15 Hypnose et phobie ; hypnose et douleur
S’adapter à la demande patient, au contexte : Cas pratiques, métaphores, réification (Exercice en binômes, mise en situation)
11h15-11h30Pause
11h30-12h15 L’hypnose médicale en pratique, une modélisation du savoir-faire ? Réponses aux difficultés exposées, fiches techniques, phrases-type et mots-clés (Exercices en binômes ou trinômes)
12h15-13h45Repas pris en commun su place
13h45-15h45 S’adapter au monde du patient
Accueillir les cas complexes, patient avec handicap, patient opposant... A propos de cas particuliers : patient tétraplégique, comorbidité... hypnose et pédiatrie, hypnose et autisme
(Exercices en binômes, mise en situation)
15h45-16h00 Pause
16h00-16h30 IA et hypnose, une cohabitation possible
Savoir adapter l’outil
(Intervention du Dr Julien Welmant : Le robot humanoïde pour aider les enfants en radiothérapie)
16h30 17h00 Débriefing de la journée
Tour de table interactif, questionnaire de satisfaction, conclusions
PUBLIC VISE - PRE-REQUIS - EFFECTIF Public visé
Tout soignant travaillant en imagerie médicale, radiodiagnostic, radiothérapie, médecine nucléaire : Médecin, Cadre de Santé, Infirmier(e), manipulateur(trice), Secrétaire...
Pré-requis
Avoir une expérience dans l’imagerie médicale ; Avoir participer à la formation initiale à l’IMIM OU avoir déjà suivi une formation en hypnose
(A préciser à l’inscription)
Effectif
20 participants maximum
REINSEIGNEMENTS INSCRIPTIONS
IMIM
Pascale FERRON
Parc Euromédecine
209, avenue des Apothicaires 34090 Montpellier
Tél : 04 67 61 15 05 Mail : p-ferron@imim34.fr
Site internet : imim34.fr
Téléchargez la Plaquette
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Samedi 5 avril 2025
Programme proposé uniquement en Formation Professionnelle Continue (FPC)
Contexte :
L’hypnose est une pratique très ancienne reposant sur l’utilisation d’un état modifié de conscience, l’état hypnotique. En hypnose médicale ou Technique d’Activation de Conscience, TAC (version simplifiée de l’hypnose Ericksonienne) cet état est reproduit à des fins thérapeutiques.
Cette technique est particulièrement indiquée pour la prise en charge (diagnostic et/ou traitement) de nos patients phobiques (claustrophobie, phobie des piqures, phobies des blouses blanches...) ou tout simplement angoissés à l’idée des différents examens ou traitements proposés.
Formés à l’hypnose médicale, vous souhaitez rafraichir vos connaissances et vous perfectionner, cette journée est pour vous. Formés à l’hypnose médicale mais peut-être parfois en difficulté ou avec cette sensation d’illégitimité, cette journée est aussi pour vous, car c’est en parlant de nos difficultés et en échangeant que nous progressons !
Lors de cette journée, ponctuée d’exercices adaptés à vos besoins et à votre exercice professionnel, nous nous attacherons à vous montrer l’importance de l’adaptation au monde du patient, ceci essentiellement à partir de nos propres expériences.
Et puisque nous sommes en 2025, nous parlerons aussi du rôle de l’IA dans notre métier.
Objectifs : Objectif transversal :
Savoir utiliser l'hypnose dans sa pratique d'imagerie médicale.
Objectifs pédagogiques :
Vous aider à :
mieux comprendre l’hypnose ou TAC et mieux utiliser cet outil, mieux gérer la peur, la douleur, mieux communiquer et s’adapter au monde du patient mieux gérer ses propres émotions.
PROGRAMME
Samedi 5 avril 2025
8h40-9h00 Accueil administratif
9h00-9h15 Introduction
Tour de table, vécu de l’intersession, attentes des participants.
9h15-10h15 Atelier retour d’expériences
Analyse stratégique des problèmes rencontrés : Rappel des principes fondamentaux, difficultés rencontrées, évaluation de la pratique (Exercice collectif TAC)
10h15-11h15 Hypnose et phobie ; hypnose et douleur
S’adapter à la demande patient, au contexte : Cas pratiques, métaphores, réification (Exercice en binômes, mise en situation)
11h15-11h30Pause
11h30-12h15 L’hypnose médicale en pratique, une modélisation du savoir-faire ? Réponses aux difficultés exposées, fiches techniques, phrases-type et mots-clés (Exercices en binômes ou trinômes)
12h15-13h45Repas pris en commun su place
13h45-15h45 S’adapter au monde du patient
Accueillir les cas complexes, patient avec handicap, patient opposant... A propos de cas particuliers : patient tétraplégique, comorbidité... hypnose et pédiatrie, hypnose et autisme
(Exercices en binômes, mise en situation)
15h45-16h00 Pause
16h00-16h30 IA et hypnose, une cohabitation possible
Savoir adapter l’outil
(Intervention du Dr Julien Welmant : Le robot humanoïde pour aider les enfants en radiothérapie)
16h30 17h00 Débriefing de la journée
Tour de table interactif, questionnaire de satisfaction, conclusions
PUBLIC VISE - PRE-REQUIS - EFFECTIF Public visé
Tout soignant travaillant en imagerie médicale, radiodiagnostic, radiothérapie, médecine nucléaire : Médecin, Cadre de Santé, Infirmier(e), manipulateur(trice), Secrétaire...
Pré-requis
Avoir une expérience dans l’imagerie médicale ; Avoir participer à la formation initiale à l’IMIM OU avoir déjà suivi une formation en hypnose
(A préciser à l’inscription)
Effectif
20 participants maximum
REINSEIGNEMENTS INSCRIPTIONS
IMIM
Pascale FERRON
Parc Euromédecine
209, avenue des Apothicaires 34090 Montpellier
Tél : 04 67 61 15 05 Mail : p-ferron@imim34.fr
Site internet : imim34.fr
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Catégories: Hypnose Ericksonienne Thérapie Brève
Formation Hypnose et Endométriose, Intestin Irritable, Enurésie et Violences Intra-Familiales
Masterclass Formation de 2 journées exceptionnelles: l'hypnose dans les troubles des douleurs pelviennes, intestin irritable dans le contexte de violences intra-familiales
Formation animée par:
- Jeanne-Marie JOURDREN, kinésithérapeute, ostéopathe, auteure, titulaire du Certificat Européen d’Hypnose.
Chargée d’enseignement à IFH, au CHTIP et à l’Institut In-Dolore à Paris, enseignante IFMK Faculté de Médecine de Brest. Conférencière au sein des Congrès de la CFHTB, et
- Hélène CULLIN, kinésithérapeute, auteure, spécialisée en gestion de la douleur. DU d’hypnose médicale de l’Université de Bourgogne. Chargée d’Enseignement au CHTIP Collège d’Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, à l’Institut In-Dolore en Hypnose Médicale, au sein de l’AP-HP (Hôpital Cochin) et à l’AVH avec aveugles et malvoyants.
Formation Réservée aux professionnels de santé déjà formés à l'hypnose dans un institut membre de la CFHTB, chez IN-DOLORE, Hypnotim, à l’IFH ou à l'ACCH.
Un partenariat CHTIP * IN-DOLORE
Dates: 3 et 4 Avril 2025
Lieu: 11, rue de la Vistule
75013 Paris
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CONTENU DE LA FORMATION Les violences intra-familiales: prévalence et conséquences
La relation soignant-patient: l’importance de la création d’un lien « secure »
Construction de l’anamnèse dans un contexte de tabou
Repérage des maux des violences intra-familiales: quand le corps se fait métaphore. Les violences sexuelles.
Les maux des violences intra-familiales: quand le corps se fait métaphore.
Les troubles cognitifs
Les troubles somatiques
Focus sur l’endométriose et…
Des douleurs chroniques (lombaires, bassin, durant les rapports sexuels, pendant les règles)
Des troubles urinaires (Enurésie, incontinence, dysurie, infections)
Des troubles sexuels (dyspareunie, vaginisme, perte du désir)
Des troubles de la fertilité
Des troubles intestinaux variées (constipation, diarrhée, dyschésie, anisme, encoprésie …), quand l’intestin devient irritable
Différentes approches en hypnose
Devenir sujet : volumes internes et externes
Âge émotionnel
Dissociation à travers les écrans de cinéma, la salle de contrôle ou le poste de commandement
Réassociation à travers les rythmes du corps
Activation de la réussite par le mouvement
Stabilité et fluidité : l’arbre
La goutte de miel
Travail du contenant / contenu confortable : le lâcher-prise de Brosseau
Place de l’auto-hypnose
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- Jeanne-Marie JOURDREN, kinésithérapeute, ostéopathe, auteure, titulaire du Certificat Européen d’Hypnose.
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- Hélène CULLIN, kinésithérapeute, auteure, spécialisée en gestion de la douleur. DU d’hypnose médicale de l’Université de Bourgogne. Chargée d’Enseignement au CHTIP Collège d’Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, à l’Institut In-Dolore en Hypnose Médicale, au sein de l’AP-HP (Hôpital Cochin) et à l’AVH avec aveugles et malvoyants.
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CONTENU DE LA FORMATION Les violences intra-familiales: prévalence et conséquences
La relation soignant-patient: l’importance de la création d’un lien « secure »
Construction de l’anamnèse dans un contexte de tabou
Repérage des maux des violences intra-familiales: quand le corps se fait métaphore. Les violences sexuelles.
Les maux des violences intra-familiales: quand le corps se fait métaphore.
Les troubles cognitifs
Les troubles somatiques
Focus sur l’endométriose et…
Des douleurs chroniques (lombaires, bassin, durant les rapports sexuels, pendant les règles)
Des troubles urinaires (Enurésie, incontinence, dysurie, infections)
Des troubles sexuels (dyspareunie, vaginisme, perte du désir)
Des troubles de la fertilité
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Catégories: Hypnose Ericksonienne Thérapie Brève
Diplôme Inter Universitaire d'Hypnose Médicale, Clinique et Thérapeutique de Bordeaux.
1er Diplôme Inter Universitaire du Sud-Ouest en Hypnose.
RESPONSABLE DE LA FORMATION D'HYPNOSE MÉDICALE CLINIQUE ET THERAPEUTIQUE DE BORDEAUX.
Professeur François SZTARK
CHU de Bordeaux Service Anesthésie-Réanimation.
MD, PhD - Professeur des universités, Praticien hospitalier - Anesthésie Réanimation Douleur - Hypnose -Méditation - Instructeur MBSR.
COORDINATEUR ET RESPONSABLE PEDAGOGIQUE DE LA FORMATION D'HYPNOSE MÉDICALE CLINIQUE ET THERAPEUTIQUE DE BORDEAUX.
Docteur Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL
Institut Bergonié Département d’Anesthésie-Réanimation
Centre Régional de Lutte Contre le Cancer Bordeaux
Hypno praticienne depuis 2004 ( DU d’hypnose de Paris dans le cadre de ses compétences (douleurs aiguës et chroniques)
Présidente de l’association Hypnose33 Ecole Bordelaise Ericksonienne depuis 2015,
DU de transes et des ECM obtenu en 2022
Membre du bureau de la Confédération Francophone d’Hypnose et Thérapies Brèves (CFHTB)
Présidente du 13eme forum de la CFHTB qui s'est déroulé du 15 au 18 mai 2024 à Bordeaux.
Praticienne EMDR - IMO, Membre de France EMDR-IMO ®
ASSISTANTE PEDAGOGIQUE
Madame Emilie VEIGA DA PALMA Université de Bordeaux
Déroulement de l’enseignement
Séminaires : d’Octobre à Mars
Les jeudis et vendredis : 9 h00 – 17 h30 (Session 1 à 6) Le mercredi de 8h30 à 16h00 (Session 6)
Les cours magistraux sont assurés le matin, l’enseignement pratique l’après-midi (105 heures de théories et de pratiques)
Juin : supervision et soutenance des mémoires
Lieux d’Enseignement
Université de Bordeaux, Campus Carreire
Lieux d’examens
Université de Bordeaux, Campus Carreire et/ou Institut Bergonié
Centre Régional de Lutte Contre le Cancer 229 cours de l’Argonne – Bordeaux
Liste des Intervenants :
Session 1: INTRODUCTION 1er jour :
8h30 - 9h00
Petit déjeuner d’accueil
Dr Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL, (Emilie VEIGA DA PALMA)
9h00 - 9h30
Accueil – Ouverture des Journées. Information sur le déroulement et les objectifs de ce DIU.
Diffusion de la liste des Directeurs de mémoires.
Dr Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL
9h30 - 12h30
Historique de l’hypnose - Définitions et éthique -Réalité neuroscientifique-indications - Différentes façons de pratiquer - Langages - Conduite d’une séance formelle.
Dr Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL
13h30 - 17h30
Pratique : Principes généraux de conduite d’une séance
Décontamination : « Par un mot tout est sauvé. Par un mot tout est perdu ». André Breton
- Apprendre à établir une alliance thérapeutique avec le patient dans un cadre hypnothérapeutique
- Apprendre le langage hypnotique
- Trame d’une séance d’hypnose formelle
Dr Anne CALCAGNI, Dr Sylvie COLOMBANI
Déroulement des travaux dirigés (schéma valable pour toutes les sessions pratiques) : Les étudiants seront encadrés à chaque session pratique d’un ou plusieurs hypnopraticiens, une technique sera montrée, puis chaque étudiant travaillera en binôme voire trinôme afin d’acquérir par entrainement la technique démontrée. La dernière demi-heure permettra un debriefing en plénière
2ème jour :
9h00 - 10h00 :
Intervention Evidence based medecine
Pr François SZTARK
10h00 - 12h30
Apprendre les différents types d’inductions à l’aide du VAKOG, de la safe place : inductions visuelles, auditives et sur un lieu ressource
Travail sur la spirale sensorielle
Dr Anne CALCAGNI, Dr Sylvie COLOMBANI
13h30 - 17h30
Rhétorique hypnotique 1ère partie : le langage para-verbal et non verbal
Découverte d'un magnifique instrument
Cours théorique + mise en pratique en mode mineur
Mme Blandine ROSSI, Dr Sylvie COLOMBANI
Session 2: DOULEURS AIGUËS 3ème jour :
09h00 - 17h30 :
Hypnose et soins dentaires
Dr François MACHAT
4ème jour :
09h00 - 10h30
Douleurs aigues, douleurs provoquées par les soins et suggestions hypnotiques (Physiologie- physiopathologie)
Dr Sylvie COLOMBAN-CLAUDEL
10h45 - 12h30
L’hypnose au bloc opératoire : l’hypnosédation
Dr Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL
13h30 - 17h30 :
- Création d’une alliance thérapeutique dans un contexte aigu
- Application de l’hypnose dans la prise en charge de la douleur aiguë chez l’adulte, y compris la douleur provoquée par les soins
Dr Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL
Session 3: HYPNOSE en CANCEROLOGIE - RETHORIQUE HYPNOTIQUE - DOULEURS CHRONIQUES 5ème jour :
09h00 - 10h30
Hypnose en cancérologie
Virginie BOUSSARD
10h45 - 12h30
Rhétorique hypnotique 2ème partie : le langage verbal Accordage des instruments & Répétition
Blandine ROSSI
13h30-17h30
- Recadrage des symptômes somatiques
- Gestion des émotions libérées lors de la transe hypnotique
- Détermination d’un objectif positif, atelier d’autohypnose
- Atelier de perfectionnement en mode majeur
Virginie BOUSSARD/ Blandine ROSSI
6ème jour
Prise en charge d’un patient douloureux chronique
09h00 - 10h30
La douleur chronique : Rappels neurophysiologiques
Dr Myriam CADENNE
10h45 - 12h30
Techniques utilisées chez le patient douloureux chronique
Dr Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL
13h30 - 17h30 :
Travail sur les différentes techniques utilisées chez le patient douloureux chronique
Dr Myriam CADENNE, Dr Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL
Session 4: HYPNOSE CHEZ LES PERSONNES AGEES ET EN PEDIATRIE 7ème jour :
09h00 - 12h30
Particularité de l’hypnose en pédiatrie : la douleur aiguë (technique du gant magique) – la douleur chronique (technique du « miroir en boite ») - l’anxiété - les phobies – les troubles du sommeil
Dr Chantal WOOD
13h30 - 17h30
«Hypnopédiatrie»:
1. Comment établir un rapport de confiance avec l’enfant ?
2. Anecdotes et métaphores adaptées à l’enfant (et à son âge) pour l’urgence, la douleur, les soins en oncologie (douleurs provoquées), les phobies, les troubles du sommeil.
Dr Chantal WOOD, Dr Catherine VOINEAU
8ème jour :
09h00 - 12h30
L’hypnose chez les personnes âgées
Dr Marie FLOCCIA
13h30 - 17h30
Applications de l’hypnose en gériatrie : Présentation de différents types de contes métaphoriques en fonction des problématiques abordées.
Dr Marie FLOCCIA, Dr Nathalie PERICHON-MANGUIN
Session 5: HYPNOSE et SOINS PALLIATIFS - AUTOHYPNOSE - SOINS EN MOUVEMENT 9ème jour :
09h00 - 10h30 :
Compréhension, place et enjeux de l’hypnose en soins palliatifs
Pr Antoine BIOY
11h00 - 12H30 :
Travail autour du percept et de la présence en soins palliatifs
Pr Antoine BIOY
13h30 - 17h30 :
Flexibilité et mouvements de vie en soins palliatifs à travers le travail des suggestions et des métaphores
Pr Antoine BIOY
10ème jour :
09h00 - 10h30 :
Définitions, enjeux et expériences d’autohypnose
Dr Nathalie PERICHON-MANGUIN
11h00 - 12H30 :
Concept, percept et enjeux de l’hypnose en mouvement
Mme Pauline SARREAU et Mme Stéphanie POSSAMAI
13h30 - 17h30 :
Expériences d’autohypnose et d’hypnose en mouvement
Dr Nathalie PERICHON-MANGUIN, Mme Pauline SARREAU et Mme Stéphanie POSSAMAI
Session 6: Aspects neurophysiologiques de l’Hypnose - Hypnose, Addictions et troubles de l’oralité - Hypnose et anxiété Aspects neurophysiologiques de l’Hypnose
11ème jour :
08h30 – 16h00 :
Aspects neurophysiologiques de l’hypnose, du sommeil et de la mémoire
Dr Lolita MERCADIE
Hypnose, Addictions et troubles de l’oralité
12ème jour :
09h00 - 10h30
Tabagisme et méthodes de sevrage
Dr Anne CALCAGNI
10h45 - 12h30
Troubles de l’oralité et addictions
Pr Gérard OSTERMANN
13h30 - 17h30
Hypnose dans le sevrage tabagique : Approches stratégiques pour le sevrage tabagique ; choix des métaphores, exemple de séance type
Dr Anne CALCAGNI
Hypnose addictions et troubles alimentaires : Dynamique des addictions ; Approches stratégiques hypnotiques pour les troubles alimentaires ; métaphores spécifiques
Pr Gérard OSTERMANN
Hypnose et anxiété
13ème jour :
09h00 - 12h30
Troubles anxieux et dépressifs chez l'adulte, l'adolescent, l'enfant :
Apport de l'hypnose et des interventions de Thérapies Brèves selon TACT (techniques et application de la communication en thérapie)
Dr Jacques AUGER, Dr Jacques PUICHAUD
13h30 - 17h30
Hypnose et troubles anxieux et de l’humeur Atelier de pratiques :
- exercices présentant différentes modalités de l'hypnose utilisable pour les troubles anxieux et dépressifs chez les enfants, adolescents, adultes - démonstration
- exemples de questionnements orientés vers les solutions dont le PPCPO (plus petit changement pertinent observable)
Dr Jacques AUGER, Dr Jacques PUICHAUD
Session : SUPERVISION juin : Supervision des binômes :
Supervision en binôme (selon planning établi en cours)
SOUTENANCE 09h00 - 12h30 :
Soutenance des mémoires avec présentation PPT (maximum : 10 diapos) obligatoire de 10 mn et discussion de 5 à 10 mn avec le jury
4 jurys seront présents, chacun étant composé d’un examinateur.
Dans la mesure du possible, les étudiants soutiendront leur mémoire devant un jury spécialisé dans la thématique présentée.
Conditions d’obtention du diplôme :
La composition du jury sera soumise chaque année à l’approbation du Président de l’Université.
L’obtention du Diplôme Universitaire d’Hypnose médicale, prononcé par le jury, est soumise aux exigences suivantes :
- Assiduité aux cours et aux séances de pratique (2 absences maximum sont autorisées au cours de l’année universitaire)
- Réalisation d’un stage obligatoire d’une demi-journée au sein d’un terrain de stage en rapport avec votre activité professionnelle quotidienne (la liste des terrains de stage vous sera donnée en début d’année)
- Note moyenne égale ou supérieure à 10/20 calculée à partir :
En fonction des conditions sanitaires, la soutenance sera suivie d’un déjeuner organisé par le DIU, puis à 18h00 d’une conférence de 2 heures avec un intervenant spécialisé dans l’hypnose, et d’un cocktail de clôture.
Merci de prévoir votre participation à cette journée de 09h00 à 21h00.
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RESPONSABLE DE LA FORMATION D'HYPNOSE MÉDICALE CLINIQUE ET THERAPEUTIQUE DE BORDEAUX.
Professeur François SZTARK
CHU de Bordeaux Service Anesthésie-Réanimation.
MD, PhD - Professeur des universités, Praticien hospitalier - Anesthésie Réanimation Douleur - Hypnose -Méditation - Instructeur MBSR.
COORDINATEUR ET RESPONSABLE PEDAGOGIQUE DE LA FORMATION D'HYPNOSE MÉDICALE CLINIQUE ET THERAPEUTIQUE DE BORDEAUX.
Docteur Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL
Institut Bergonié Département d’Anesthésie-Réanimation
Centre Régional de Lutte Contre le Cancer Bordeaux
Hypno praticienne depuis 2004 ( DU d’hypnose de Paris dans le cadre de ses compétences (douleurs aiguës et chroniques)
Présidente de l’association Hypnose33 Ecole Bordelaise Ericksonienne depuis 2015,
DU de transes et des ECM obtenu en 2022
Membre du bureau de la Confédération Francophone d’Hypnose et Thérapies Brèves (CFHTB)
Présidente du 13eme forum de la CFHTB qui s'est déroulé du 15 au 18 mai 2024 à Bordeaux.
Praticienne EMDR - IMO, Membre de France EMDR-IMO ®
ASSISTANTE PEDAGOGIQUE
Madame Emilie VEIGA DA PALMA Université de Bordeaux
Déroulement de l’enseignement
Séminaires : d’Octobre à Mars
Les jeudis et vendredis : 9 h00 – 17 h30 (Session 1 à 6) Le mercredi de 8h30 à 16h00 (Session 6)
Les cours magistraux sont assurés le matin, l’enseignement pratique l’après-midi (105 heures de théories et de pratiques)
Juin : supervision et soutenance des mémoires
Lieux d’Enseignement
Université de Bordeaux, Campus Carreire
Lieux d’examens
Université de Bordeaux, Campus Carreire et/ou Institut Bergonié
Centre Régional de Lutte Contre le Cancer 229 cours de l’Argonne – Bordeaux
Liste des Intervenants :
- Dr Jacques AUGER (Médecin généraliste, Loulay Charentes-Maritimes),
- Pr Antoine BIOY (professeur en psychologie clinique et psychopathologie, université de Bourgogne),
- Mme Virginie BOUSSARD (Psychologue clinicienne Institut Bergonié - Bordeaux),
- Dr Myriam CADENNE (Médecin Rhumatologue CHU - Bordeaux),
- Dr Anne CALCAGNI (Médecin généraliste Bègles),
- Dr Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL (Médecin Anesthésiste-Réanimatrice Institut Bergonié - Bordeaux),
- Dr Marie FLOCCIA (Médecin Gériatre CHU - Bordeaux),
- Dr François MACHAT (Chirurgien-dentiste Brives),
- Mme Lolita MERCADIE (Psychologue clinicienne CHU Brest),
- Pr Gérard OSTERMANN (Médecin interniste et psychothérapeute CHU - Bordeaux),
- Dr Nathalie PERICHON- MANGUIN (Médecin généraliste Bordeaux Caudéran),
- Mme Stéphanie POSSAMAI (Masseur-kinésithérapeute en oncologie-gériatrie, Clinique PBRD Lormont),
- Dr Jacques PUICHAUD (Médecin Pédopsychiatre C.H.S. Marius Lacroix - La Rochelle),
- Mme Blandine ROSSI (Orthophoniste Mont-de Marsan),
- Mme Pauline SARREAU (Masseur-kinésithérapeute en réanimation, Magellan, Hôpital du Haut Lévêque, CHU Bordeaux)
- Pr François SZTARK (Médecin Anesthésiste Réanimateur CHU Bordeaux),
- Dr Catherine VOINEAU (Médecin Pédiatre Libourne),
- Dr Chantal WOOD (Médecin Pédiatre et anesthésiste Poitiers)
Session 1: INTRODUCTION 1er jour :
8h30 - 9h00
Petit déjeuner d’accueil
Dr Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL, (Emilie VEIGA DA PALMA)
9h00 - 9h30
Accueil – Ouverture des Journées. Information sur le déroulement et les objectifs de ce DIU.
Diffusion de la liste des Directeurs de mémoires.
Dr Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL
9h30 - 12h30
Historique de l’hypnose - Définitions et éthique -Réalité neuroscientifique-indications - Différentes façons de pratiquer - Langages - Conduite d’une séance formelle.
Dr Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL
13h30 - 17h30
Pratique : Principes généraux de conduite d’une séance
Décontamination : « Par un mot tout est sauvé. Par un mot tout est perdu ». André Breton
- Apprendre à établir une alliance thérapeutique avec le patient dans un cadre hypnothérapeutique
- Apprendre le langage hypnotique
- Trame d’une séance d’hypnose formelle
Dr Anne CALCAGNI, Dr Sylvie COLOMBANI
Déroulement des travaux dirigés (schéma valable pour toutes les sessions pratiques) : Les étudiants seront encadrés à chaque session pratique d’un ou plusieurs hypnopraticiens, une technique sera montrée, puis chaque étudiant travaillera en binôme voire trinôme afin d’acquérir par entrainement la technique démontrée. La dernière demi-heure permettra un debriefing en plénière
2ème jour :
9h00 - 10h00 :
Intervention Evidence based medecine
Pr François SZTARK
10h00 - 12h30
Apprendre les différents types d’inductions à l’aide du VAKOG, de la safe place : inductions visuelles, auditives et sur un lieu ressource
Travail sur la spirale sensorielle
Dr Anne CALCAGNI, Dr Sylvie COLOMBANI
13h30 - 17h30
Rhétorique hypnotique 1ère partie : le langage para-verbal et non verbal
Découverte d'un magnifique instrument
Cours théorique + mise en pratique en mode mineur
Mme Blandine ROSSI, Dr Sylvie COLOMBANI
Session 2: DOULEURS AIGUËS 3ème jour :
09h00 - 17h30 :
Hypnose et soins dentaires
Dr François MACHAT
4ème jour :
09h00 - 10h30
Douleurs aigues, douleurs provoquées par les soins et suggestions hypnotiques (Physiologie- physiopathologie)
Dr Sylvie COLOMBAN-CLAUDEL
10h45 - 12h30
L’hypnose au bloc opératoire : l’hypnosédation
Dr Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL
13h30 - 17h30 :
- Création d’une alliance thérapeutique dans un contexte aigu
- Application de l’hypnose dans la prise en charge de la douleur aiguë chez l’adulte, y compris la douleur provoquée par les soins
Dr Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL
Session 3: HYPNOSE en CANCEROLOGIE - RETHORIQUE HYPNOTIQUE - DOULEURS CHRONIQUES 5ème jour :
09h00 - 10h30
Hypnose en cancérologie
Virginie BOUSSARD
10h45 - 12h30
Rhétorique hypnotique 2ème partie : le langage verbal Accordage des instruments & Répétition
Blandine ROSSI
13h30-17h30
- Recadrage des symptômes somatiques
- Gestion des émotions libérées lors de la transe hypnotique
- Détermination d’un objectif positif, atelier d’autohypnose
- Atelier de perfectionnement en mode majeur
Virginie BOUSSARD/ Blandine ROSSI
6ème jour
Prise en charge d’un patient douloureux chronique
09h00 - 10h30
La douleur chronique : Rappels neurophysiologiques
Dr Myriam CADENNE
10h45 - 12h30
Techniques utilisées chez le patient douloureux chronique
Dr Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL
13h30 - 17h30 :
Travail sur les différentes techniques utilisées chez le patient douloureux chronique
Dr Myriam CADENNE, Dr Sylvie COLOMBANI-CLAUDEL
Session 4: HYPNOSE CHEZ LES PERSONNES AGEES ET EN PEDIATRIE 7ème jour :
09h00 - 12h30
Particularité de l’hypnose en pédiatrie : la douleur aiguë (technique du gant magique) – la douleur chronique (technique du « miroir en boite ») - l’anxiété - les phobies – les troubles du sommeil
Dr Chantal WOOD
13h30 - 17h30
«Hypnopédiatrie»:
1. Comment établir un rapport de confiance avec l’enfant ?
2. Anecdotes et métaphores adaptées à l’enfant (et à son âge) pour l’urgence, la douleur, les soins en oncologie (douleurs provoquées), les phobies, les troubles du sommeil.
Dr Chantal WOOD, Dr Catherine VOINEAU
8ème jour :
09h00 - 12h30
L’hypnose chez les personnes âgées
Dr Marie FLOCCIA
13h30 - 17h30
Applications de l’hypnose en gériatrie : Présentation de différents types de contes métaphoriques en fonction des problématiques abordées.
Dr Marie FLOCCIA, Dr Nathalie PERICHON-MANGUIN
Session 5: HYPNOSE et SOINS PALLIATIFS - AUTOHYPNOSE - SOINS EN MOUVEMENT 9ème jour :
09h00 - 10h30 :
Compréhension, place et enjeux de l’hypnose en soins palliatifs
Pr Antoine BIOY
11h00 - 12H30 :
Travail autour du percept et de la présence en soins palliatifs
Pr Antoine BIOY
13h30 - 17h30 :
Flexibilité et mouvements de vie en soins palliatifs à travers le travail des suggestions et des métaphores
Pr Antoine BIOY
10ème jour :
09h00 - 10h30 :
Définitions, enjeux et expériences d’autohypnose
Dr Nathalie PERICHON-MANGUIN
11h00 - 12H30 :
Concept, percept et enjeux de l’hypnose en mouvement
Mme Pauline SARREAU et Mme Stéphanie POSSAMAI
13h30 - 17h30 :
Expériences d’autohypnose et d’hypnose en mouvement
Dr Nathalie PERICHON-MANGUIN, Mme Pauline SARREAU et Mme Stéphanie POSSAMAI
Session 6: Aspects neurophysiologiques de l’Hypnose - Hypnose, Addictions et troubles de l’oralité - Hypnose et anxiété Aspects neurophysiologiques de l’Hypnose
11ème jour :
08h30 – 16h00 :
Aspects neurophysiologiques de l’hypnose, du sommeil et de la mémoire
Dr Lolita MERCADIE
Hypnose, Addictions et troubles de l’oralité
12ème jour :
09h00 - 10h30
Tabagisme et méthodes de sevrage
Dr Anne CALCAGNI
10h45 - 12h30
Troubles de l’oralité et addictions
Pr Gérard OSTERMANN
13h30 - 17h30
Hypnose dans le sevrage tabagique : Approches stratégiques pour le sevrage tabagique ; choix des métaphores, exemple de séance type
Dr Anne CALCAGNI
Hypnose addictions et troubles alimentaires : Dynamique des addictions ; Approches stratégiques hypnotiques pour les troubles alimentaires ; métaphores spécifiques
Pr Gérard OSTERMANN
Hypnose et anxiété
13ème jour :
09h00 - 12h30
Troubles anxieux et dépressifs chez l'adulte, l'adolescent, l'enfant :
Apport de l'hypnose et des interventions de Thérapies Brèves selon TACT (techniques et application de la communication en thérapie)
Dr Jacques AUGER, Dr Jacques PUICHAUD
13h30 - 17h30
Hypnose et troubles anxieux et de l’humeur Atelier de pratiques :
- exercices présentant différentes modalités de l'hypnose utilisable pour les troubles anxieux et dépressifs chez les enfants, adolescents, adultes - démonstration
- exemples de questionnements orientés vers les solutions dont le PPCPO (plus petit changement pertinent observable)
Dr Jacques AUGER, Dr Jacques PUICHAUD
Session : SUPERVISION juin : Supervision des binômes :
Supervision en binôme (selon planning établi en cours)
SOUTENANCE 09h00 - 12h30 :
Soutenance des mémoires avec présentation PPT (maximum : 10 diapos) obligatoire de 10 mn et discussion de 5 à 10 mn avec le jury
4 jurys seront présents, chacun étant composé d’un examinateur.
Dans la mesure du possible, les étudiants soutiendront leur mémoire devant un jury spécialisé dans la thématique présentée.
Conditions d’obtention du diplôme :
La composition du jury sera soumise chaque année à l’approbation du Président de l’Université.
L’obtention du Diplôme Universitaire d’Hypnose médicale, prononcé par le jury, est soumise aux exigences suivantes :
- Assiduité aux cours et aux séances de pratique (2 absences maximum sont autorisées au cours de l’année universitaire)
- Réalisation d’un stage obligatoire d’une demi-journée au sein d’un terrain de stage en rapport avec votre activité professionnelle quotidienne (la liste des terrains de stage vous sera donnée en début d’année)
- Note moyenne égale ou supérieure à 10/20 calculée à partir :
- De la note d’oral (note de supervision) sur 20
- De la note du mémoire sur 20
En fonction des conditions sanitaires, la soutenance sera suivie d’un déjeuner organisé par le DIU, puis à 18h00 d’une conférence de 2 heures avec un intervenant spécialisé dans l’hypnose, et d’un cocktail de clôture.
Merci de prévoir votre participation à cette journée de 09h00 à 21h00.
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Catégories: Hypnose Ericksonienne Thérapie Brève
Le rôle de la respiration en hypnose médicale (Formation - Masterclass).
Intervenants :
- Docteur Michèle FOURCHON, Radiologue, Hypnothérapeute, Thérapeute EMDR, Membre de France EMDR-IMO
- Dr Bruno Suarez, médecin radiologue, hypnothérapeute, chercheur en neurosciences.
- Mme Jeanne-Marie JOURDREN, kinésithérapeute, hypnothérapeute.
Samedi 30 novembre 2024.
8h40-9h00 Accueil administratif.
9h00-9h15 Accueil & introduction.
9h15-11h15 Rappel des principes fondamentaux et difficultés rencontrées.
Principes fondamentaux / Difficultés rencontrées / Communication.
11h15-11h30 Pause.
11h30-12h30 La respiration, un dialogue corporel.
12h30-13h45 Déjeuner pris en commun.
13h45-15h45 L'hypnose à partir de cas concrets.
Difficultés de communication, relation de confiance, importance des mots / S'adapter au monde du patient : les enfants / Patients en situation de handicap, résistants voire agressifs.
15h45-16h00 Pause.
16h00-16h30 L'auto-hypnose. Son intérêt pour le patient et pour soi-même.
16h30-16h45 Evaluation de l'impact de la formation.
16h45-17h00 Débriefing de la journée - Questionnaire de satisfaction - Conclusions.
Objectifs Objectif transversal : Savoir utiliser l'hypnose dans sa pratique professionnelle et pour soi-même.
Objectifs pédagogiques : Vous aider à :
- mieux comprendre l'hypnose ou TAC.
- mieux utiliser cet outil.
- mieux communiquer.
- comprendre l'intérêt de l'autohypnose.
Démarche pédagogique :
- Méthode présentielle, affirmative et expositive : cours théoriques.
- Méthode interrogative et réflexive : exercices.
- Méthode démonstrative et participative : séquences pratiques.
A l'issue de la formation les participants seront en mesure de :
- Connaître l'outil hypnotique.
- Utiliser cet outil dans la prise en charge des patients douloureux, angoissés ou phobiques.
- Mieux communiquer avec le patient pour une meilleure acceptation des examens et des soins.
Donc pour une meilleure prise en charge des patients.
Contexte: Vous êtes soignant (médecin, kinésithérapeute, infirmier(ière), cadre de santé, manipulateur(trice) en radiologie, secrétaire médicale…) vous avez déjà suivi une formation en hypnose médicale. Vous avez envie d’évoluer dans votre pratique, comprendre les blocages, dépasser les difficultés ?
Cette formation est pour vous ! Nous vous proposons un rappel de connaissances et surtout beaucoup d’exercices adaptés à vos besoins et à votre exercice professionnel. Lors de cet atelier interactif, nous vous expliquerons le rôle fondamental de la respiration.
Ceci afin de répondre au mieux à notre but, notre rôle de soignant :
– s’adapter au monde du patient,
– mieux communiquer,
– prendre en charge l’anxiété voire la phobie,
– gérer la douleur aigüe ou chronique. Et bien sûr gérer ses propres émotions, son stress professionnel. Ce programme est proposé en formation théorique et pratique présentielle sur 1 journée avec de nombreux ateliers interactifs et mises en pratique.
Cet enseignement est proposé uniquement en Formation Professionnelle Continue (FPC).
Téléchargez le programme
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- Dr Bruno Suarez, médecin radiologue, hypnothérapeute, chercheur en neurosciences.
- Mme Jeanne-Marie JOURDREN, kinésithérapeute, hypnothérapeute.
Samedi 30 novembre 2024.
8h40-9h00 Accueil administratif.
9h00-9h15 Accueil & introduction.
9h15-11h15 Rappel des principes fondamentaux et difficultés rencontrées.
Principes fondamentaux / Difficultés rencontrées / Communication.
11h15-11h30 Pause.
11h30-12h30 La respiration, un dialogue corporel.
12h30-13h45 Déjeuner pris en commun.
13h45-15h45 L'hypnose à partir de cas concrets.
Difficultés de communication, relation de confiance, importance des mots / S'adapter au monde du patient : les enfants / Patients en situation de handicap, résistants voire agressifs.
15h45-16h00 Pause.
16h00-16h30 L'auto-hypnose. Son intérêt pour le patient et pour soi-même.
16h30-16h45 Evaluation de l'impact de la formation.
16h45-17h00 Débriefing de la journée - Questionnaire de satisfaction - Conclusions.
Objectifs Objectif transversal : Savoir utiliser l'hypnose dans sa pratique professionnelle et pour soi-même.
Objectifs pédagogiques : Vous aider à :
- mieux comprendre l'hypnose ou TAC.
- mieux utiliser cet outil.
- mieux communiquer.
- comprendre l'intérêt de l'autohypnose.
Démarche pédagogique :
- Méthode présentielle, affirmative et expositive : cours théoriques.
- Méthode interrogative et réflexive : exercices.
- Méthode démonstrative et participative : séquences pratiques.
A l'issue de la formation les participants seront en mesure de :
- Connaître l'outil hypnotique.
- Utiliser cet outil dans la prise en charge des patients douloureux, angoissés ou phobiques.
- Mieux communiquer avec le patient pour une meilleure acceptation des examens et des soins.
Donc pour une meilleure prise en charge des patients.
Contexte: Vous êtes soignant (médecin, kinésithérapeute, infirmier(ière), cadre de santé, manipulateur(trice) en radiologie, secrétaire médicale…) vous avez déjà suivi une formation en hypnose médicale. Vous avez envie d’évoluer dans votre pratique, comprendre les blocages, dépasser les difficultés ?
Cette formation est pour vous ! Nous vous proposons un rappel de connaissances et surtout beaucoup d’exercices adaptés à vos besoins et à votre exercice professionnel. Lors de cet atelier interactif, nous vous expliquerons le rôle fondamental de la respiration.
Ceci afin de répondre au mieux à notre but, notre rôle de soignant :
– s’adapter au monde du patient,
– mieux communiquer,
– prendre en charge l’anxiété voire la phobie,
– gérer la douleur aigüe ou chronique. Et bien sûr gérer ses propres émotions, son stress professionnel. Ce programme est proposé en formation théorique et pratique présentielle sur 1 journée avec de nombreux ateliers interactifs et mises en pratique.
Cet enseignement est proposé uniquement en Formation Professionnelle Continue (FPC).
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Catégories: Hypnose Ericksonienne Thérapie Brève
Le rôle de la respiration en hypnose médicale (Formation - Masterclass).
Intervenants :
- Dr Michèle Fourchon, médecin radiologue, hypnothérapeute.
- Dr Bruno Suarez, médecin radiologue, hypnothérapeute, chercheur en neurosciences.
- Mme Jeanne-Marie JOURDREN, kinésithérapeute, hypnothérapeute.
Samedi 30 novembre 2024.
8h40-9h00 Accueil administratif.
9h00-9h15 Accueil & introduction.
9h15-11h15 Rappel des principes fondamentaux et difficultés rencontrées.
Principes fondamentaux / Difficultés rencontrées / Communication.
11h15-11h30 Pause.
11h30-12h30 La respiration, un dialogue corporel.
12h30-13h45 Déjeuner pris en commun.
13h45-15h45 L'hypnose à partir de cas concrets.
Difficultés de communication, relation de confiance, importance des mots / S'adapter au monde du patient : les enfants / Patients en situation de handicap, résistants voire agressifs.
15h45-16h00 Pause.
16h00-16h30 L'auto-hypnose. Son intérêt pour le patient et pour soi-même.
16h30-16h45 Evaluation de l'impact de la formation.
16h45-17h00 Débriefing de la journée - Questionnaire de satisfaction - Conclusions.
Objectifs Objectif transversal : Savoir utiliser l'hypnose dans sa pratique professionnelle et pour soi-même.
Objectifs pédagogiques : Vous aider à :
- mieux comprendre l'hypnose ou TAC.
- mieux utiliser cet outil.
- mieux communiquer.
- comprendre l'intérêt de l'autohypnose.
Démarche pédagogique :
- Méthode présentielle, affirmative et expositive : cours théoriques.
- Méthode interrogative et réflexive : exercices.
- Méthode démonstrative et participative : séquences pratiques.
A l'issue de la formation les participants seront en mesure de :
- Connaître l'outil hypnotique.
- Utiliser cet outil dans la prise en charge des patients douloureux, angoissés ou phobiques.
- Mieux communiquer avec le patient pour une meilleure acceptation des examens et des soins.
Donc pour une meilleure prise en charge des patients.
Contexte: Vous êtes soignant (médecin, kinésithérapeute, infirmier(ière), cadre de santé, manipulateur(trice) en radiologie, secrétaire médicale…) vous avez déjà suivi une formation en hypnose médicale. Vous avez envie d’évoluer dans votre pratique, comprendre les blocages, dépasser les difficultés ?
Cette formation est pour vous ! Nous vous proposons un rappel de connaissances et surtout beaucoup d’exercices adaptés à vos besoins et à votre exercice professionnel. Lors de cet atelier interactif, nous vous expliquerons le rôle fondamental de la respiration.
Ceci afin de répondre au mieux à notre but, notre rôle de soignant :
– s’adapter au monde du patient,
– mieux communiquer,
– prendre en charge l’anxiété voire la phobie,
– gérer la douleur aigüe ou chronique. Et bien sûr gérer ses propres émotions, son stress professionnel. Ce programme est proposé en formation théorique et pratique présentielle sur 1 journée avec de nombreux ateliers interactifs et mises en pratique.
Cet enseignement est proposé uniquement en Formation Professionnelle Continue (FPC).
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- Dr Bruno Suarez, médecin radiologue, hypnothérapeute, chercheur en neurosciences.
- Mme Jeanne-Marie JOURDREN, kinésithérapeute, hypnothérapeute.
Samedi 30 novembre 2024.
8h40-9h00 Accueil administratif.
9h00-9h15 Accueil & introduction.
9h15-11h15 Rappel des principes fondamentaux et difficultés rencontrées.
Principes fondamentaux / Difficultés rencontrées / Communication.
11h15-11h30 Pause.
11h30-12h30 La respiration, un dialogue corporel.
12h30-13h45 Déjeuner pris en commun.
13h45-15h45 L'hypnose à partir de cas concrets.
Difficultés de communication, relation de confiance, importance des mots / S'adapter au monde du patient : les enfants / Patients en situation de handicap, résistants voire agressifs.
15h45-16h00 Pause.
16h00-16h30 L'auto-hypnose. Son intérêt pour le patient et pour soi-même.
16h30-16h45 Evaluation de l'impact de la formation.
16h45-17h00 Débriefing de la journée - Questionnaire de satisfaction - Conclusions.
Objectifs Objectif transversal : Savoir utiliser l'hypnose dans sa pratique professionnelle et pour soi-même.
Objectifs pédagogiques : Vous aider à :
- mieux comprendre l'hypnose ou TAC.
- mieux utiliser cet outil.
- mieux communiquer.
- comprendre l'intérêt de l'autohypnose.
Démarche pédagogique :
- Méthode présentielle, affirmative et expositive : cours théoriques.
- Méthode interrogative et réflexive : exercices.
- Méthode démonstrative et participative : séquences pratiques.
A l'issue de la formation les participants seront en mesure de :
- Connaître l'outil hypnotique.
- Utiliser cet outil dans la prise en charge des patients douloureux, angoissés ou phobiques.
- Mieux communiquer avec le patient pour une meilleure acceptation des examens et des soins.
Donc pour une meilleure prise en charge des patients.
Contexte: Vous êtes soignant (médecin, kinésithérapeute, infirmier(ière), cadre de santé, manipulateur(trice) en radiologie, secrétaire médicale…) vous avez déjà suivi une formation en hypnose médicale. Vous avez envie d’évoluer dans votre pratique, comprendre les blocages, dépasser les difficultés ?
Cette formation est pour vous ! Nous vous proposons un rappel de connaissances et surtout beaucoup d’exercices adaptés à vos besoins et à votre exercice professionnel. Lors de cet atelier interactif, nous vous expliquerons le rôle fondamental de la respiration.
Ceci afin de répondre au mieux à notre but, notre rôle de soignant :
– s’adapter au monde du patient,
– mieux communiquer,
– prendre en charge l’anxiété voire la phobie,
– gérer la douleur aigüe ou chronique. Et bien sûr gérer ses propres émotions, son stress professionnel. Ce programme est proposé en formation théorique et pratique présentielle sur 1 journée avec de nombreux ateliers interactifs et mises en pratique.
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Catégories: Hypnose Ericksonienne Thérapie Brève
Douleurs d’épaule. Revue hypnose et thérapies brèves 73.
Du «mode protection» au «mode réconciliation» « Suite à une intervention chirurgicale, j’ai des douleurs invalidantes au niveau de mon épaule » (1). Dans cette séance d’hypnose, le thérapeute amène sa patiente à accueillir et à se réconcilier avec ses douleurs. Une fois le corps apaisé, il sera temps de basculer en « mode réparation ».
Je reçois Marie, 58 ans.
- Thérapeute : « Bonjour, pouvez-vous me parler de vos douleurs ?
- Marie : Il y a presque un an, suite à une chute dans mon jardin, j’ai présenté une fracture complexe du bras et de mon épaule. J’ai bénéficié d’une intervention chirurgicale. Je souffre toujours et j’ai l’impression que mon épaule est bloquée en “mode protection”.
- Th. : Vous me faites comprendre qu’elle se protège comme un petit animal qui a peur et qui se cache ?
- Marie : Je ne sais pas trop...
- Th. : Vous savez certainement ce dont vous avez besoin ?
- Marie : Oui, ça je le sais ! Je veux gérer cette douleur et retrouver confiance en moi.
- Th. : Si votre bras et votre épaule étaient agréables, vous retrouveriez cette confiance ?
- Marie : Oh oui !
- Th. : L’hypnose va vous apprendre à vous réconcilier avec votre bras et votre épaule. Seriez-vous d’accord pour passer du “mode protection” au “mode réconciliation” ? Sachez que ce dernier vous permettra de poursuivre avec le “mode réparation”. Si vous êtes en lutte contre votre bras et votre épaule, forcément votre corps se met en “mode protection”. En cas de conflit, il est logique de vouloir se protéger. On se replie sur soi. Cette lutte, ce repli est source d’angoisse. Cela favorise la sécrétion de cortisol. Cette hormone du stress augmente la douleur et favorise même, parfois, les complications type algodystrophie.
- Marie : On m’a parlé effectivement d’algodystrophie...
- Th. : Avec le “mode réconciliation”, vous favoriserez la sécrétion des endorphines. Ces hormones du bien-être favorisent la réparation du corps. Nous pourrons, par la suite, travailler également sur les émotions extérieures. En effet, si les émotions extérieures douloureuses augmentent, cela favorise le cortisol, et donc bloque la résilience. Nous évoquerons cette possibilité lors de notre prochain rendez-vous. Aujourd’hui : “mode réconciliation” et “mode réparation”.
- Marie : J’espère que cela va m’aider... »
- Th. : « Vous comprenez que pour gérer une personne ou quelque chose, il faut l’accueillir. Imaginez Pôle Emploi qui n’ouvre pas ses portes à ses clients... impossible de les gérer. Les hôpitaux accueillent les malades et peuvent ainsi les gérer. Je vous propose des exercices que vous pourrez refaire à la maison afin de gérer vos douleurs. Vous ne serez donc plus passive à les subir mais vous deviendrez active pour votre corps. Quand on subit, on favorise le cortisol. Quand nous sommes actifs et libres de nos choix, nous favorisons les endorphines. Si vous le voulez bien, je vous propose un premier exercice pour apprendre à accueillir vos douleurs. C’est bon pour vous ?
- Marie : Ça me va !
- Th. : Je vous invite donc à fermer vos yeux. Pas pour dormir, bien sûr, mais pour mieux vous concentrer sur votre corps. Voilà, c’est très bien. Ne cherchez surtout pas à vous détendre ni à glisser dans un état d’hypnose. La seule chose qui compte, là, maintenant, est de ressentir votre douleur et d’apprendre à l’accueillir. Aucun intérêt à vous relâcher, vous détendre, ou vous apaiser... Rappelez-vous lorsqu’un de vos enfants avait quelques mois... Il vous réveille en pleine nuit... Je suppose que vous n’allez pas défoncer la porte de sa chambre pour ensuite le bâillonner ? Non... Vous ouvrez délicatement la porte, vous le prenez dans vos bras et vous le rassurez. Maman est là, mon chéri, tu peux pleurer. Je ne sais pas pourquoi tu pleures mais tu as certainement de bonnes raisons. Pleure mon chéri, maman est là... Vous êtes avec lui, et non contre lui. Le bébé le ressent bien.
Ce langage non verbal entre vous deux est très puissant. Votre enfant ne pleure pas pour rien. Plus vous lui dites de pleurer, plus il se calmera. Faites cela avec votre bras et votre épaule. Laissez-les libres de s’exprimer encore plus fort. Votre corps a le droit de se plaindre. Il ne dit pas de bêtise ! Accueillez votre douleur. Rassurez votre bras et votre épaule comme vous savez le faire pour votre bébé. Une douleur est effectivement un “mode protecteur”. Si je me brûle les doigts, je les retire de la plaque chauffante. La douleur m’a protégé. Elle ne doit pas être négligée, encore moins combattue. Laissez-la s’installer... Pourquoi pas, diffuser, ou s’étaler... Observez si elle est continue ou pulsatile, jusqu’où elle veut aller... Bien sûr, ce n’est pas agréable, mais votre corps s’exprime. C’est légitime. Il vous explique ce que vous pouvez faire et ce que vous ne devez pas encore faire. Il a certainement besoin de temps pour aller mieux. Observez cette sensation... Ecoutez votre corps... Vous apprenez à accueillir et, ainsi, à vous réconcilier avec votre douleur. C’est très bien. N’hésitez pas à me dire où vous en êtes. Tout va bien ? Pas facile ce que je vous demande...
- Marie : Oui, pas facile car ma douleur est bien là.
- Th. : Surtout ne cherchez pas à l’atténuer ! Vous apprenez à l’accueillir. Pas à la diminuer ! Vous accueillez, et ensuite je vous guiderai pour réaliser un exercice afin de la gérer. Surtout, ne cherchez pas à la diminuer. Ça vous va ?
- Marie : Oui.
- Th. : A ce stade, vous laissez libre votre douleur d’augmenter, de rester stable ou de diminuer. Vous l’accueillez simplement, sans jugement, et sans aucune pression contre elle. Vous passez donc dans le “mode réconciliation”. Elle a le droit de rester là. J’accueille ma douleur. Je me réconcilie avec elle. Même si cela n’est pas agréable, je comprends qu’elle est légitime et que mon corps a le droit de s’exprimer. Je suis donc, maintenant, installée dans ce “mode réconciliation”. Je vous propose un autre exercice que vous referez chez vous également. Pourquoi pas ajouter à ce “mode réconciliation”, un “mode imagination”. Votre inconscient peut effectivement vous aider à gérer cette douleur. Seriez-vous d’accord pour le faire participer ? Et ainsi apprendre à gérer ?
- Marie : Oui, avec plaisir. Si cela pouvait marcher...
- Th. : Le secret est de ne pas chercher à ce que cela marche trop vite ! Car si vous vous mettez la pression, vous favorisez la sécrétion de cortisol. Cette réconciliation permet à votre inconscient de favoriser la sécrétion d’endorphines. »
- Th. : « Voici le deuxième exercice : vos yeux restent fermés. Vous vous concentrez au maximum sur votre sensation pas très agréable. Observez-la, ressentez-la, analysez-la... A quoi cela vous fait penser ? On reste dans l’imaginaire, l’abstrait, la rêverie, le farfelu... On lâche la logique et la raison. Votre esprit non conscient peut vous aider, seulement si vous rentrez dans son monde. Prenez tout votre temps pour bien observer. Laissez vos idées, vos pensées venir, là, de façon spontanée, sans aucune réflexion, aucun jugement...
- Marie : Cela me fait penser à une sorte de tige qui parcourt mon bras.
- Th. : Peut-être une couleur ou autre chose ? Prenez votre temps...
- Marie : Pas de couleur pour l’instant mais c’est cette rigidité qui est douloureuse.
- Th. : Votre corps vous explique donc qu’il faut plus de souplesse ?
- Marie : Oui, c’est comme quelque chose qui serait trop tendu.
- Th. : Votre inconscient peut certainement imaginer une solution pour le détendre. Laissez-le faire.
- Marie : Je le laisse faire...
- Th. : Laissez-lui le temps d’imaginer une solution.
Pour lire la suite...
Dr Michel DUMAS Médecin généraliste à Nîmes depuis 1984. DU d’hypnose médicale en 2011 à la Faculté de médecine de Montpellier. Perfectionnement à la Faculté de médecine Pitié-Salpêtrière à Paris. Formé aux thérapies brèves et aux thérapies narratives à l’ARePTA- IMHENA à Nantes
Commandez la Revue Hypnose & Thérapies Brèves N°73 : Mai / Juin / Juillet 2024 Commandez la Revue Hypnose & Thérapies Brèves N°73 : Mai / Juin / Juillet 2024
Julien Betbèze, rédacteur en chef, nous présente ce n°73 :
''En thérapie brève, comme en hypnose formelle, le thérapeute doit posséder de solides connaissances cliniques et la capacité à rentrer dans une transe partagée avec le sujet qu’il accompagne. A partir de cette expérience relationnelle, le thérapeute va poser des questions pour permettre au sujet de se décaler de l’histoire pathologique dans laquelle il est enfermé.''
Jérémie Roos nous montre comment l’utilisation du questionnement externalisant va permettre chez une jeune femme de 20 ans, prise dans une histoire de conflit de loyauté, de TOC et de surpoids, d’ouvrir un espace de liberté où elle pourra assumer ses prises de décision et trouver la force de renégocier sa place dans les relations. Je vous propose ensuite un texte où je développe un certain nombre de chemins pour « reprendre confiance dans le lien humain », quand celui-ci a été détruit par des vécus traumatiques. Il n’y a qu’à partir d’une expérience de sécurité, en lien avec une confiance retrouvée, que le sujet est en capacité de faire face aux effets du trauma.
Bernard Mayer souligne l’importance du travail avec le corps dans la désensibilisation des traumas. A travers le cas d’Eglantine, il nous fait percevoir l’importance du travail avec le Système nerveux autonome pour remettre en mouvement les processus de réassociation.
Dans l’« Espace Douleur Douceur », Gérard Ostermann nous présente le travail de trois praticiens : - Dans le cas d’une douleur d’épaule, Michel Dumas nous indique comment l’hypnose favorise la réconciliation avec cette partie du corps isolée par la douleur.
- Christophe Hardy nous ouvre à l’utilisation hypnotique du « swiss ball » pour redonner du mouvement à un dos enfermé dans la lombalgie.
- Laurence Dalem nous rappelle l’importance des soins palliatifs et combien la relation n’appartient jamais à une personne, mais est toujours partagée.
Dans le dossier thématique ''Interroger nos pratiques'', Guillaume Delannoy et Nathalie Koralnik nous font comprendre qu’aucun thérapeute n’est à l’abri de faire une « mauvaise séance » et ils développent ainsi un mode d’emploi en 20 points pour s’empêcher de réussir !
Vous pouvez en profiter pour lire le « Quiproquo » de Stefano Colombo sur l’échec, illustré avec humour par Muhuc, afin de comprendre pourquoi l’hypnose, on ne peut pas la réussir, avec un grand avantage : pas de réussite, pas d’échec !
J’ai eu le grand plaisir d’interviewer Dominique Megglé à la suite de la publication de son livre ''Les chaussettes trouées'', synthèse des points importants émergeant de sa longue expérience de clinicien. Il évoque l’importance de penser la psychopathologie à partir de l’hypnopathologie. Voilà une position novatrice qui ouvre de nouvelles perspectives pour nous interroger sur la pertinence de nos pratiques.
Stéphane Radoykov questionne également sa pratique, tout en acceptant ses limites, il recherche des améliorations en sortant par exemple du piège des automatismes. Il fait référence aux questionnaires de Scott D. Miller, essentiels pour se situer dans une dimension de co-construction pour ouvrir des possibles.
Adrian Chaboche nous rappelle la phrase d’Erickson pour nous inciter à être créatifs : « N’imitez pas. Soyez naturellement vous-même. J’ai passé du temps à essayer d’imiter d’autres, ce fut un désastre ! »
Sophie Cohen utilise « l’arbre de vie » pour aider Hélène à se libérer des relations dysfonctionnelles transgénérationnelles et s’autoriser à construire sa propre histoire en lien avec ses valeurs préférées.
- Thérapeute : « Bonjour, pouvez-vous me parler de vos douleurs ?
- Marie : Il y a presque un an, suite à une chute dans mon jardin, j’ai présenté une fracture complexe du bras et de mon épaule. J’ai bénéficié d’une intervention chirurgicale. Je souffre toujours et j’ai l’impression que mon épaule est bloquée en “mode protection”.
- Th. : Vous me faites comprendre qu’elle se protège comme un petit animal qui a peur et qui se cache ?
- Marie : Je ne sais pas trop...
- Th. : Vous savez certainement ce dont vous avez besoin ?
- Marie : Oui, ça je le sais ! Je veux gérer cette douleur et retrouver confiance en moi.
- Th. : Si votre bras et votre épaule étaient agréables, vous retrouveriez cette confiance ?
- Marie : Oh oui !
- Th. : L’hypnose va vous apprendre à vous réconcilier avec votre bras et votre épaule. Seriez-vous d’accord pour passer du “mode protection” au “mode réconciliation” ? Sachez que ce dernier vous permettra de poursuivre avec le “mode réparation”. Si vous êtes en lutte contre votre bras et votre épaule, forcément votre corps se met en “mode protection”. En cas de conflit, il est logique de vouloir se protéger. On se replie sur soi. Cette lutte, ce repli est source d’angoisse. Cela favorise la sécrétion de cortisol. Cette hormone du stress augmente la douleur et favorise même, parfois, les complications type algodystrophie.
- Marie : On m’a parlé effectivement d’algodystrophie...
- Th. : Avec le “mode réconciliation”, vous favoriserez la sécrétion des endorphines. Ces hormones du bien-être favorisent la réparation du corps. Nous pourrons, par la suite, travailler également sur les émotions extérieures. En effet, si les émotions extérieures douloureuses augmentent, cela favorise le cortisol, et donc bloque la résilience. Nous évoquerons cette possibilité lors de notre prochain rendez-vous. Aujourd’hui : “mode réconciliation” et “mode réparation”.
- Marie : J’espère que cela va m’aider... »
- Th. : « Vous comprenez que pour gérer une personne ou quelque chose, il faut l’accueillir. Imaginez Pôle Emploi qui n’ouvre pas ses portes à ses clients... impossible de les gérer. Les hôpitaux accueillent les malades et peuvent ainsi les gérer. Je vous propose des exercices que vous pourrez refaire à la maison afin de gérer vos douleurs. Vous ne serez donc plus passive à les subir mais vous deviendrez active pour votre corps. Quand on subit, on favorise le cortisol. Quand nous sommes actifs et libres de nos choix, nous favorisons les endorphines. Si vous le voulez bien, je vous propose un premier exercice pour apprendre à accueillir vos douleurs. C’est bon pour vous ?
- Marie : Ça me va !
- Th. : Je vous invite donc à fermer vos yeux. Pas pour dormir, bien sûr, mais pour mieux vous concentrer sur votre corps. Voilà, c’est très bien. Ne cherchez surtout pas à vous détendre ni à glisser dans un état d’hypnose. La seule chose qui compte, là, maintenant, est de ressentir votre douleur et d’apprendre à l’accueillir. Aucun intérêt à vous relâcher, vous détendre, ou vous apaiser... Rappelez-vous lorsqu’un de vos enfants avait quelques mois... Il vous réveille en pleine nuit... Je suppose que vous n’allez pas défoncer la porte de sa chambre pour ensuite le bâillonner ? Non... Vous ouvrez délicatement la porte, vous le prenez dans vos bras et vous le rassurez. Maman est là, mon chéri, tu peux pleurer. Je ne sais pas pourquoi tu pleures mais tu as certainement de bonnes raisons. Pleure mon chéri, maman est là... Vous êtes avec lui, et non contre lui. Le bébé le ressent bien.
Ce langage non verbal entre vous deux est très puissant. Votre enfant ne pleure pas pour rien. Plus vous lui dites de pleurer, plus il se calmera. Faites cela avec votre bras et votre épaule. Laissez-les libres de s’exprimer encore plus fort. Votre corps a le droit de se plaindre. Il ne dit pas de bêtise ! Accueillez votre douleur. Rassurez votre bras et votre épaule comme vous savez le faire pour votre bébé. Une douleur est effectivement un “mode protecteur”. Si je me brûle les doigts, je les retire de la plaque chauffante. La douleur m’a protégé. Elle ne doit pas être négligée, encore moins combattue. Laissez-la s’installer... Pourquoi pas, diffuser, ou s’étaler... Observez si elle est continue ou pulsatile, jusqu’où elle veut aller... Bien sûr, ce n’est pas agréable, mais votre corps s’exprime. C’est légitime. Il vous explique ce que vous pouvez faire et ce que vous ne devez pas encore faire. Il a certainement besoin de temps pour aller mieux. Observez cette sensation... Ecoutez votre corps... Vous apprenez à accueillir et, ainsi, à vous réconcilier avec votre douleur. C’est très bien. N’hésitez pas à me dire où vous en êtes. Tout va bien ? Pas facile ce que je vous demande...
- Marie : Oui, pas facile car ma douleur est bien là.
- Th. : Surtout ne cherchez pas à l’atténuer ! Vous apprenez à l’accueillir. Pas à la diminuer ! Vous accueillez, et ensuite je vous guiderai pour réaliser un exercice afin de la gérer. Surtout, ne cherchez pas à la diminuer. Ça vous va ?
- Marie : Oui.
- Th. : A ce stade, vous laissez libre votre douleur d’augmenter, de rester stable ou de diminuer. Vous l’accueillez simplement, sans jugement, et sans aucune pression contre elle. Vous passez donc dans le “mode réconciliation”. Elle a le droit de rester là. J’accueille ma douleur. Je me réconcilie avec elle. Même si cela n’est pas agréable, je comprends qu’elle est légitime et que mon corps a le droit de s’exprimer. Je suis donc, maintenant, installée dans ce “mode réconciliation”. Je vous propose un autre exercice que vous referez chez vous également. Pourquoi pas ajouter à ce “mode réconciliation”, un “mode imagination”. Votre inconscient peut effectivement vous aider à gérer cette douleur. Seriez-vous d’accord pour le faire participer ? Et ainsi apprendre à gérer ?
- Marie : Oui, avec plaisir. Si cela pouvait marcher...
- Th. : Le secret est de ne pas chercher à ce que cela marche trop vite ! Car si vous vous mettez la pression, vous favorisez la sécrétion de cortisol. Cette réconciliation permet à votre inconscient de favoriser la sécrétion d’endorphines. »
- Th. : « Voici le deuxième exercice : vos yeux restent fermés. Vous vous concentrez au maximum sur votre sensation pas très agréable. Observez-la, ressentez-la, analysez-la... A quoi cela vous fait penser ? On reste dans l’imaginaire, l’abstrait, la rêverie, le farfelu... On lâche la logique et la raison. Votre esprit non conscient peut vous aider, seulement si vous rentrez dans son monde. Prenez tout votre temps pour bien observer. Laissez vos idées, vos pensées venir, là, de façon spontanée, sans aucune réflexion, aucun jugement...
- Marie : Cela me fait penser à une sorte de tige qui parcourt mon bras.
- Th. : Peut-être une couleur ou autre chose ? Prenez votre temps...
- Marie : Pas de couleur pour l’instant mais c’est cette rigidité qui est douloureuse.
- Th. : Votre corps vous explique donc qu’il faut plus de souplesse ?
- Marie : Oui, c’est comme quelque chose qui serait trop tendu.
- Th. : Votre inconscient peut certainement imaginer une solution pour le détendre. Laissez-le faire.
- Marie : Je le laisse faire...
- Th. : Laissez-lui le temps d’imaginer une solution.
Pour lire la suite...
Dr Michel DUMAS Médecin généraliste à Nîmes depuis 1984. DU d’hypnose médicale en 2011 à la Faculté de médecine de Montpellier. Perfectionnement à la Faculté de médecine Pitié-Salpêtrière à Paris. Formé aux thérapies brèves et aux thérapies narratives à l’ARePTA- IMHENA à Nantes
Commandez la Revue Hypnose & Thérapies Brèves N°73 : Mai / Juin / Juillet 2024 Commandez la Revue Hypnose & Thérapies Brèves N°73 : Mai / Juin / Juillet 2024
Julien Betbèze, rédacteur en chef, nous présente ce n°73 :
''En thérapie brève, comme en hypnose formelle, le thérapeute doit posséder de solides connaissances cliniques et la capacité à rentrer dans une transe partagée avec le sujet qu’il accompagne. A partir de cette expérience relationnelle, le thérapeute va poser des questions pour permettre au sujet de se décaler de l’histoire pathologique dans laquelle il est enfermé.''
Jérémie Roos nous montre comment l’utilisation du questionnement externalisant va permettre chez une jeune femme de 20 ans, prise dans une histoire de conflit de loyauté, de TOC et de surpoids, d’ouvrir un espace de liberté où elle pourra assumer ses prises de décision et trouver la force de renégocier sa place dans les relations. Je vous propose ensuite un texte où je développe un certain nombre de chemins pour « reprendre confiance dans le lien humain », quand celui-ci a été détruit par des vécus traumatiques. Il n’y a qu’à partir d’une expérience de sécurité, en lien avec une confiance retrouvée, que le sujet est en capacité de faire face aux effets du trauma.
Bernard Mayer souligne l’importance du travail avec le corps dans la désensibilisation des traumas. A travers le cas d’Eglantine, il nous fait percevoir l’importance du travail avec le Système nerveux autonome pour remettre en mouvement les processus de réassociation.
Dans l’« Espace Douleur Douceur », Gérard Ostermann nous présente le travail de trois praticiens : - Dans le cas d’une douleur d’épaule, Michel Dumas nous indique comment l’hypnose favorise la réconciliation avec cette partie du corps isolée par la douleur.
- Christophe Hardy nous ouvre à l’utilisation hypnotique du « swiss ball » pour redonner du mouvement à un dos enfermé dans la lombalgie.
- Laurence Dalem nous rappelle l’importance des soins palliatifs et combien la relation n’appartient jamais à une personne, mais est toujours partagée.
Dans le dossier thématique ''Interroger nos pratiques'', Guillaume Delannoy et Nathalie Koralnik nous font comprendre qu’aucun thérapeute n’est à l’abri de faire une « mauvaise séance » et ils développent ainsi un mode d’emploi en 20 points pour s’empêcher de réussir !
Vous pouvez en profiter pour lire le « Quiproquo » de Stefano Colombo sur l’échec, illustré avec humour par Muhuc, afin de comprendre pourquoi l’hypnose, on ne peut pas la réussir, avec un grand avantage : pas de réussite, pas d’échec !
J’ai eu le grand plaisir d’interviewer Dominique Megglé à la suite de la publication de son livre ''Les chaussettes trouées'', synthèse des points importants émergeant de sa longue expérience de clinicien. Il évoque l’importance de penser la psychopathologie à partir de l’hypnopathologie. Voilà une position novatrice qui ouvre de nouvelles perspectives pour nous interroger sur la pertinence de nos pratiques.
Stéphane Radoykov questionne également sa pratique, tout en acceptant ses limites, il recherche des améliorations en sortant par exemple du piège des automatismes. Il fait référence aux questionnaires de Scott D. Miller, essentiels pour se situer dans une dimension de co-construction pour ouvrir des possibles.
Adrian Chaboche nous rappelle la phrase d’Erickson pour nous inciter à être créatifs : « N’imitez pas. Soyez naturellement vous-même. J’ai passé du temps à essayer d’imiter d’autres, ce fut un désastre ! »
Sophie Cohen utilise « l’arbre de vie » pour aider Hélène à se libérer des relations dysfonctionnelles transgénérationnelles et s’autoriser à construire sa propre histoire en lien avec ses valeurs préférées.
Catégories: Hypnose Ericksonienne Thérapie Brève
Douleurs d’épaule. Revue hypnose et thérapies brèves 73.
Du «mode protection» au «mode réconciliation» « Suite à une intervention chirurgicale, j’ai des douleurs invalidantes au niveau de mon épaule » (1). Dans cette séance d’hypnose, le thérapeute amène sa patiente à accueillir et à se réconcilier avec ses douleurs. Une fois le corps apaisé, il sera temps de basculer en « mode réparation ».
Je reçois Marie, 58 ans.
- Thérapeute : « Bonjour, pouvez-vous me parler de vos douleurs ?
- Marie : Il y a presque un an, suite à une chute dans mon jardin, j’ai présenté une fracture complexe du bras et de mon épaule. J’ai bénéficié d’une intervention chirurgicale. Je souffre toujours et j’ai l’impression que mon épaule est bloquée en “mode protection”.
- Th. : Vous me faites comprendre qu’elle se protège comme un petit animal qui a peur et qui se cache ?
- Marie : Je ne sais pas trop...
- Th. : Vous savez certainement ce dont vous avez besoin ?
- Marie : Oui, ça je le sais ! Je veux gérer cette douleur et retrouver confiance en moi.
- Th. : Si votre bras et votre épaule étaient agréables, vous retrouveriez cette confiance ?
- Marie : Oh oui !
- Th. : L’hypnose va vous apprendre à vous réconcilier avec votre bras et votre épaule. Seriez-vous d’accord pour passer du “mode protection” au “mode réconciliation” ? Sachez que ce dernier vous permettra de poursuivre avec le “mode réparation”. Si vous êtes en lutte contre votre bras et votre épaule, forcément votre corps se met en “mode protection”. En cas de conflit, il est logique de vouloir se protéger. On se replie sur soi. Cette lutte, ce repli est source d’angoisse. Cela favorise la sécrétion de cortisol. Cette hormone du stress augmente la douleur et favorise même, parfois, les complications type algodystrophie.
- Marie : On m’a parlé effectivement d’algodystrophie...
- Th. : Avec le “mode réconciliation”, vous favoriserez la sécrétion des endorphines. Ces hormones du bien-être favorisent la réparation du corps. Nous pourrons, par la suite, travailler également sur les émotions extérieures. En effet, si les émotions extérieures douloureuses augmentent, cela favorise le cortisol, et donc bloque la résilience. Nous évoquerons cette possibilité lors de notre prochain rendez-vous. Aujourd’hui : “mode réconciliation” et “mode réparation”.
- Marie : J’espère que cela va m’aider... »
- Th. : « Vous comprenez que pour gérer une personne ou quelque chose, il faut l’accueillir. Imaginez Pôle Emploi qui n’ouvre pas ses portes à ses clients... impossible de les gérer. Les hôpitaux accueillent les malades et peuvent ainsi les gérer. Je vous propose des exercices que vous pourrez refaire à la maison afin de gérer vos douleurs. Vous ne serez donc plus passive à les subir mais vous deviendrez active pour votre corps. Quand on subit, on favorise le cortisol. Quand nous sommes actifs et libres de nos choix, nous favorisons les endorphines. Si vous le voulez bien, je vous propose un premier exercice pour apprendre à accueillir vos douleurs. C’est bon pour vous ?
- Marie : Ça me va !
- Th. : Je vous invite donc à fermer vos yeux. Pas pour dormir, bien sûr, mais pour mieux vous concentrer sur votre corps. Voilà, c’est très bien. Ne cherchez surtout pas à vous détendre ni à glisser dans un état d’hypnose. La seule chose qui compte, là, maintenant, est de ressentir votre douleur et d’apprendre à l’accueillir. Aucun intérêt à vous relâcher, vous détendre, ou vous apaiser... Rappelez-vous lorsqu’un de vos enfants avait quelques mois... Il vous réveille en pleine nuit... Je suppose que vous n’allez pas défoncer la porte de sa chambre pour ensuite le bâillonner ? Non... Vous ouvrez délicatement la porte, vous le prenez dans vos bras et vous le rassurez. Maman est là, mon chéri, tu peux pleurer. Je ne sais pas pourquoi tu pleures mais tu as certainement de bonnes raisons. Pleure mon chéri, maman est là... Vous êtes avec lui, et non contre lui. Le bébé le ressent bien.
Ce langage non verbal entre vous deux est très puissant. Votre enfant ne pleure pas pour rien. Plus vous lui dites de pleurer, plus il se calmera. Faites cela avec votre bras et votre épaule. Laissez-les libres de s’exprimer encore plus fort. Votre corps a le droit de se plaindre. Il ne dit pas de bêtise ! Accueillez votre douleur. Rassurez votre bras et votre épaule comme vous savez le faire pour votre bébé. Une douleur est effectivement un “mode protecteur”. Si je me brûle les doigts, je les retire de la plaque chauffante. La douleur m’a protégé. Elle ne doit pas être négligée, encore moins combattue. Laissez-la s’installer... Pourquoi pas, diffuser, ou s’étaler... Observez si elle est continue ou pulsatile, jusqu’où elle veut aller... Bien sûr, ce n’est pas agréable, mais votre corps s’exprime. C’est légitime. Il vous explique ce que vous pouvez faire et ce que vous ne devez pas encore faire. Il a certainement besoin de temps pour aller mieux. Observez cette sensation... Ecoutez votre corps... Vous apprenez à accueillir et, ainsi, à vous réconcilier avec votre douleur. C’est très bien. N’hésitez pas à me dire où vous en êtes. Tout va bien ? Pas facile ce que je vous demande...
- Marie : Oui, pas facile car ma douleur est bien là.
- Th. : Surtout ne cherchez pas à l’atténuer ! Vous apprenez à l’accueillir. Pas à la diminuer ! Vous accueillez, et ensuite je vous guiderai pour réaliser un exercice afin de la gérer. Surtout, ne cherchez pas à la diminuer. Ça vous va ?
- Marie : Oui.
- Th. : A ce stade, vous laissez libre votre douleur d’augmenter, de rester stable ou de diminuer. Vous l’accueillez simplement, sans jugement, et sans aucune pression contre elle. Vous passez donc dans le “mode réconciliation”. Elle a le droit de rester là. J’accueille ma douleur. Je me réconcilie avec elle. Même si cela n’est pas agréable, je comprends qu’elle est légitime et que mon corps a le droit de s’exprimer. Je suis donc, maintenant, installée dans ce “mode réconciliation”. Je vous propose un autre exercice que vous referez chez vous également. Pourquoi pas ajouter à ce “mode réconciliation”, un “mode imagination”. Votre inconscient peut effectivement vous aider à gérer cette douleur. Seriez-vous d’accord pour le faire participer ? Et ainsi apprendre à gérer ?
- Marie : Oui, avec plaisir. Si cela pouvait marcher...
- Th. : Le secret est de ne pas chercher à ce que cela marche trop vite ! Car si vous vous mettez la pression, vous favorisez la sécrétion de cortisol. Cette réconciliation permet à votre inconscient de favoriser la sécrétion d’endorphines. »
- Th. : « Voici le deuxième exercice : vos yeux restent fermés. Vous vous concentrez au maximum sur votre sensation pas très agréable. Observez-la, ressentez-la, analysez-la... A quoi cela vous fait penser ? On reste dans l’imaginaire, l’abstrait, la rêverie, le farfelu... On lâche la logique et la raison. Votre esprit non conscient peut vous aider, seulement si vous rentrez dans son monde. Prenez tout votre temps pour bien observer. Laissez vos idées, vos pensées venir, là, de façon spontanée, sans aucune réflexion, aucun jugement...
- Marie : Cela me fait penser à une sorte de tige qui parcourt mon bras.
- Th. : Peut-être une couleur ou autre chose ? Prenez votre temps...
- Marie : Pas de couleur pour l’instant mais c’est cette rigidité qui est douloureuse.
- Th. : Votre corps vous explique donc qu’il faut plus de souplesse ?
- Marie : Oui, c’est comme quelque chose qui serait trop tendu.
- Th. : Votre inconscient peut certainement imaginer une solution pour le détendre. Laissez-le faire.
- Marie : Je le laisse faire...
- Th. : Laissez-lui le temps d’imaginer une solution.
Pour lire la suite...
Dr Michel DUMAS Médecin généraliste à Nîmes depuis 1984. DU d’hypnose médicale en 2011 à la Faculté de médecine de Montpellier. Perfectionnement à la Faculté de médecine Pitié-Salpêtrière à Paris. Formé aux thérapies brèves et aux thérapies narratives à l’ARePTA- IMHENA à Nantes
Commandez la Revue Hypnose & Thérapies Brèves N°73 : Mai / Juin / Juillet 2024 Commandez la Revue Hypnose & Thérapies Brèves N°73 : Mai / Juin / Juillet 2024
Julien Betbèze, rédacteur en chef, nous présente ce n°73 :
''En thérapie brève, comme en hypnose formelle, le thérapeute doit posséder de solides connaissances cliniques et la capacité à rentrer dans une transe partagée avec le sujet qu’il accompagne. A partir de cette expérience relationnelle, le thérapeute va poser des questions pour permettre au sujet de se décaler de l’histoire pathologique dans laquelle il est enfermé.''
Jérémie Roos nous montre comment l’utilisation du questionnement externalisant va permettre chez une jeune femme de 20 ans, prise dans une histoire de conflit de loyauté, de TOC et de surpoids, d’ouvrir un espace de liberté où elle pourra assumer ses prises de décision et trouver la force de renégocier sa place dans les relations. Je vous propose ensuite un texte où je développe un certain nombre de chemins pour « reprendre confiance dans le lien humain », quand celui-ci a été détruit par des vécus traumatiques. Il n’y a qu’à partir d’une expérience de sécurité, en lien avec une confiance retrouvée, que le sujet est en capacité de faire face aux effets du trauma.
Bernard Mayer souligne l’importance du travail avec le corps dans la désensibilisation des traumas. A travers le cas d’Eglantine, il nous fait percevoir l’importance du travail avec le Système nerveux autonome pour remettre en mouvement les processus de réassociation.
Dans l’« Espace Douleur Douceur », Gérard Ostermann nous présente le travail de trois praticiens : - Dans le cas d’une douleur d’épaule, Michel Dumas nous indique comment l’hypnose favorise la réconciliation avec cette partie du corps isolée par la douleur.
- Christophe Hardy nous ouvre à l’utilisation hypnotique du « swiss ball » pour redonner du mouvement à un dos enfermé dans la lombalgie.
- Laurence Dalem nous rappelle l’importance des soins palliatifs et combien la relation n’appartient jamais à une personne, mais est toujours partagée.
Dans le dossier thématique ''Interroger nos pratiques'', Guillaume Delannoy et Nathalie Koralnik nous font comprendre qu’aucun thérapeute n’est à l’abri de faire une « mauvaise séance » et ils développent ainsi un mode d’emploi en 20 points pour s’empêcher de réussir !
Vous pouvez en profiter pour lire le « Quiproquo » de Stefano Colombo sur l’échec, illustré avec humour par Muhuc, afin de comprendre pourquoi l’hypnose, on ne peut pas la réussir, avec un grand avantage : pas de réussite, pas d’échec !
J’ai eu le grand plaisir d’interviewer Dominique Megglé à la suite de la publication de son livre ''Les chaussettes trouées'', synthèse des points importants émergeant de sa longue expérience de clinicien. Il évoque l’importance de penser la psychopathologie à partir de l’hypnopathologie. Voilà une position novatrice qui ouvre de nouvelles perspectives pour nous interroger sur la pertinence de nos pratiques.
Stéphane Radoykov questionne également sa pratique, tout en acceptant ses limites, il recherche des améliorations en sortant par exemple du piège des automatismes. Il fait référence aux questionnaires de Scott D. Miller, essentiels pour se situer dans une dimension de co-construction pour ouvrir des possibles.
Adrian Chaboche nous rappelle la phrase d’Erickson pour nous inciter à être créatifs : « N’imitez pas. Soyez naturellement vous-même. J’ai passé du temps à essayer d’imiter d’autres, ce fut un désastre ! »
Sophie Cohen utilise « l’arbre de vie » pour aider Hélène à se libérer des relations dysfonctionnelles transgénérationnelles et s’autoriser à construire sa propre histoire en lien avec ses valeurs préférées.
- Thérapeute : « Bonjour, pouvez-vous me parler de vos douleurs ?
- Marie : Il y a presque un an, suite à une chute dans mon jardin, j’ai présenté une fracture complexe du bras et de mon épaule. J’ai bénéficié d’une intervention chirurgicale. Je souffre toujours et j’ai l’impression que mon épaule est bloquée en “mode protection”.
- Th. : Vous me faites comprendre qu’elle se protège comme un petit animal qui a peur et qui se cache ?
- Marie : Je ne sais pas trop...
- Th. : Vous savez certainement ce dont vous avez besoin ?
- Marie : Oui, ça je le sais ! Je veux gérer cette douleur et retrouver confiance en moi.
- Th. : Si votre bras et votre épaule étaient agréables, vous retrouveriez cette confiance ?
- Marie : Oh oui !
- Th. : L’hypnose va vous apprendre à vous réconcilier avec votre bras et votre épaule. Seriez-vous d’accord pour passer du “mode protection” au “mode réconciliation” ? Sachez que ce dernier vous permettra de poursuivre avec le “mode réparation”. Si vous êtes en lutte contre votre bras et votre épaule, forcément votre corps se met en “mode protection”. En cas de conflit, il est logique de vouloir se protéger. On se replie sur soi. Cette lutte, ce repli est source d’angoisse. Cela favorise la sécrétion de cortisol. Cette hormone du stress augmente la douleur et favorise même, parfois, les complications type algodystrophie.
- Marie : On m’a parlé effectivement d’algodystrophie...
- Th. : Avec le “mode réconciliation”, vous favoriserez la sécrétion des endorphines. Ces hormones du bien-être favorisent la réparation du corps. Nous pourrons, par la suite, travailler également sur les émotions extérieures. En effet, si les émotions extérieures douloureuses augmentent, cela favorise le cortisol, et donc bloque la résilience. Nous évoquerons cette possibilité lors de notre prochain rendez-vous. Aujourd’hui : “mode réconciliation” et “mode réparation”.
- Marie : J’espère que cela va m’aider... »
- Th. : « Vous comprenez que pour gérer une personne ou quelque chose, il faut l’accueillir. Imaginez Pôle Emploi qui n’ouvre pas ses portes à ses clients... impossible de les gérer. Les hôpitaux accueillent les malades et peuvent ainsi les gérer. Je vous propose des exercices que vous pourrez refaire à la maison afin de gérer vos douleurs. Vous ne serez donc plus passive à les subir mais vous deviendrez active pour votre corps. Quand on subit, on favorise le cortisol. Quand nous sommes actifs et libres de nos choix, nous favorisons les endorphines. Si vous le voulez bien, je vous propose un premier exercice pour apprendre à accueillir vos douleurs. C’est bon pour vous ?
- Marie : Ça me va !
- Th. : Je vous invite donc à fermer vos yeux. Pas pour dormir, bien sûr, mais pour mieux vous concentrer sur votre corps. Voilà, c’est très bien. Ne cherchez surtout pas à vous détendre ni à glisser dans un état d’hypnose. La seule chose qui compte, là, maintenant, est de ressentir votre douleur et d’apprendre à l’accueillir. Aucun intérêt à vous relâcher, vous détendre, ou vous apaiser... Rappelez-vous lorsqu’un de vos enfants avait quelques mois... Il vous réveille en pleine nuit... Je suppose que vous n’allez pas défoncer la porte de sa chambre pour ensuite le bâillonner ? Non... Vous ouvrez délicatement la porte, vous le prenez dans vos bras et vous le rassurez. Maman est là, mon chéri, tu peux pleurer. Je ne sais pas pourquoi tu pleures mais tu as certainement de bonnes raisons. Pleure mon chéri, maman est là... Vous êtes avec lui, et non contre lui. Le bébé le ressent bien.
Ce langage non verbal entre vous deux est très puissant. Votre enfant ne pleure pas pour rien. Plus vous lui dites de pleurer, plus il se calmera. Faites cela avec votre bras et votre épaule. Laissez-les libres de s’exprimer encore plus fort. Votre corps a le droit de se plaindre. Il ne dit pas de bêtise ! Accueillez votre douleur. Rassurez votre bras et votre épaule comme vous savez le faire pour votre bébé. Une douleur est effectivement un “mode protecteur”. Si je me brûle les doigts, je les retire de la plaque chauffante. La douleur m’a protégé. Elle ne doit pas être négligée, encore moins combattue. Laissez-la s’installer... Pourquoi pas, diffuser, ou s’étaler... Observez si elle est continue ou pulsatile, jusqu’où elle veut aller... Bien sûr, ce n’est pas agréable, mais votre corps s’exprime. C’est légitime. Il vous explique ce que vous pouvez faire et ce que vous ne devez pas encore faire. Il a certainement besoin de temps pour aller mieux. Observez cette sensation... Ecoutez votre corps... Vous apprenez à accueillir et, ainsi, à vous réconcilier avec votre douleur. C’est très bien. N’hésitez pas à me dire où vous en êtes. Tout va bien ? Pas facile ce que je vous demande...
- Marie : Oui, pas facile car ma douleur est bien là.
- Th. : Surtout ne cherchez pas à l’atténuer ! Vous apprenez à l’accueillir. Pas à la diminuer ! Vous accueillez, et ensuite je vous guiderai pour réaliser un exercice afin de la gérer. Surtout, ne cherchez pas à la diminuer. Ça vous va ?
- Marie : Oui.
- Th. : A ce stade, vous laissez libre votre douleur d’augmenter, de rester stable ou de diminuer. Vous l’accueillez simplement, sans jugement, et sans aucune pression contre elle. Vous passez donc dans le “mode réconciliation”. Elle a le droit de rester là. J’accueille ma douleur. Je me réconcilie avec elle. Même si cela n’est pas agréable, je comprends qu’elle est légitime et que mon corps a le droit de s’exprimer. Je suis donc, maintenant, installée dans ce “mode réconciliation”. Je vous propose un autre exercice que vous referez chez vous également. Pourquoi pas ajouter à ce “mode réconciliation”, un “mode imagination”. Votre inconscient peut effectivement vous aider à gérer cette douleur. Seriez-vous d’accord pour le faire participer ? Et ainsi apprendre à gérer ?
- Marie : Oui, avec plaisir. Si cela pouvait marcher...
- Th. : Le secret est de ne pas chercher à ce que cela marche trop vite ! Car si vous vous mettez la pression, vous favorisez la sécrétion de cortisol. Cette réconciliation permet à votre inconscient de favoriser la sécrétion d’endorphines. »
- Th. : « Voici le deuxième exercice : vos yeux restent fermés. Vous vous concentrez au maximum sur votre sensation pas très agréable. Observez-la, ressentez-la, analysez-la... A quoi cela vous fait penser ? On reste dans l’imaginaire, l’abstrait, la rêverie, le farfelu... On lâche la logique et la raison. Votre esprit non conscient peut vous aider, seulement si vous rentrez dans son monde. Prenez tout votre temps pour bien observer. Laissez vos idées, vos pensées venir, là, de façon spontanée, sans aucune réflexion, aucun jugement...
- Marie : Cela me fait penser à une sorte de tige qui parcourt mon bras.
- Th. : Peut-être une couleur ou autre chose ? Prenez votre temps...
- Marie : Pas de couleur pour l’instant mais c’est cette rigidité qui est douloureuse.
- Th. : Votre corps vous explique donc qu’il faut plus de souplesse ?
- Marie : Oui, c’est comme quelque chose qui serait trop tendu.
- Th. : Votre inconscient peut certainement imaginer une solution pour le détendre. Laissez-le faire.
- Marie : Je le laisse faire...
- Th. : Laissez-lui le temps d’imaginer une solution.
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Dr Michel DUMAS Médecin généraliste à Nîmes depuis 1984. DU d’hypnose médicale en 2011 à la Faculté de médecine de Montpellier. Perfectionnement à la Faculté de médecine Pitié-Salpêtrière à Paris. Formé aux thérapies brèves et aux thérapies narratives à l’ARePTA- IMHENA à Nantes
Commandez la Revue Hypnose & Thérapies Brèves N°73 : Mai / Juin / Juillet 2024 Commandez la Revue Hypnose & Thérapies Brèves N°73 : Mai / Juin / Juillet 2024
Julien Betbèze, rédacteur en chef, nous présente ce n°73 :
''En thérapie brève, comme en hypnose formelle, le thérapeute doit posséder de solides connaissances cliniques et la capacité à rentrer dans une transe partagée avec le sujet qu’il accompagne. A partir de cette expérience relationnelle, le thérapeute va poser des questions pour permettre au sujet de se décaler de l’histoire pathologique dans laquelle il est enfermé.''
Jérémie Roos nous montre comment l’utilisation du questionnement externalisant va permettre chez une jeune femme de 20 ans, prise dans une histoire de conflit de loyauté, de TOC et de surpoids, d’ouvrir un espace de liberté où elle pourra assumer ses prises de décision et trouver la force de renégocier sa place dans les relations. Je vous propose ensuite un texte où je développe un certain nombre de chemins pour « reprendre confiance dans le lien humain », quand celui-ci a été détruit par des vécus traumatiques. Il n’y a qu’à partir d’une expérience de sécurité, en lien avec une confiance retrouvée, que le sujet est en capacité de faire face aux effets du trauma.
Bernard Mayer souligne l’importance du travail avec le corps dans la désensibilisation des traumas. A travers le cas d’Eglantine, il nous fait percevoir l’importance du travail avec le Système nerveux autonome pour remettre en mouvement les processus de réassociation.
Dans l’« Espace Douleur Douceur », Gérard Ostermann nous présente le travail de trois praticiens : - Dans le cas d’une douleur d’épaule, Michel Dumas nous indique comment l’hypnose favorise la réconciliation avec cette partie du corps isolée par la douleur.
- Christophe Hardy nous ouvre à l’utilisation hypnotique du « swiss ball » pour redonner du mouvement à un dos enfermé dans la lombalgie.
- Laurence Dalem nous rappelle l’importance des soins palliatifs et combien la relation n’appartient jamais à une personne, mais est toujours partagée.
Dans le dossier thématique ''Interroger nos pratiques'', Guillaume Delannoy et Nathalie Koralnik nous font comprendre qu’aucun thérapeute n’est à l’abri de faire une « mauvaise séance » et ils développent ainsi un mode d’emploi en 20 points pour s’empêcher de réussir !
Vous pouvez en profiter pour lire le « Quiproquo » de Stefano Colombo sur l’échec, illustré avec humour par Muhuc, afin de comprendre pourquoi l’hypnose, on ne peut pas la réussir, avec un grand avantage : pas de réussite, pas d’échec !
J’ai eu le grand plaisir d’interviewer Dominique Megglé à la suite de la publication de son livre ''Les chaussettes trouées'', synthèse des points importants émergeant de sa longue expérience de clinicien. Il évoque l’importance de penser la psychopathologie à partir de l’hypnopathologie. Voilà une position novatrice qui ouvre de nouvelles perspectives pour nous interroger sur la pertinence de nos pratiques.
Stéphane Radoykov questionne également sa pratique, tout en acceptant ses limites, il recherche des améliorations en sortant par exemple du piège des automatismes. Il fait référence aux questionnaires de Scott D. Miller, essentiels pour se situer dans une dimension de co-construction pour ouvrir des possibles.
Adrian Chaboche nous rappelle la phrase d’Erickson pour nous inciter à être créatifs : « N’imitez pas. Soyez naturellement vous-même. J’ai passé du temps à essayer d’imiter d’autres, ce fut un désastre ! »
Sophie Cohen utilise « l’arbre de vie » pour aider Hélène à se libérer des relations dysfonctionnelles transgénérationnelles et s’autoriser à construire sa propre histoire en lien avec ses valeurs préférées.
Catégories: Hypnose Ericksonienne Thérapie Brève
Lombalgies: accompagnement hypno-postural. Revue hypnose et thérapies brèves 73.
« Plein le dos ». Derrière l’apparente simplicité de cette expression populaire se cachent souvent des maux plus complexes. La méthode utilisant le « swiss (hypno) ball » dans le traitement des lombalgies, associant rotations, chant vibratoire et sensations corporelles, permet au corps de retrouver une meilleure fluidité et davantage d’autonomie.
1. LIMITES DE LA MÉDICALISATION DES MAUX DE DOS
Le plus souvent, cela commence par une consultation avec son médecin généraliste. Celui-ci décide de prescrire une radio. Un diagnostic différentiel est fait afin d’écarter les choses sérieuses, les douleurs projetées ainsi que les troubles de la statique significatifs. Dans un premier temps, comme toujours, ce « diagnostic » posé de lombalgies va apporter un soulagement : « je sais enfin ce que j’ai », mais dans un second temps, et particulièrement si le sujet est de nature anxieuse, un processus potentiellement délétère s’enclenche. D’abord le « diagnostic » n’en est pas vraiment un. Il décrit la réalité de symptômes fonctionnels – ce qui n’est pas rien – mais cela nous parle souvent de bien d’autres choses.
Les commentaires radiologiques font état d’écarts vis-à-vis d’une norme biomécanique qui, par définition, est établie à partir de moyenne statistique, or personne n’est une moyenne statistique... Selon notre hérédité, notre culture, notre âge, nos gestes professionnels ou sportifs, nos déficiences innées ou acquises, notre préférence motrice, il existe des différences, une histoire, et heureusement toutes ne sont pas pathologiques.
Dans cette hypothèse comment feraient nos athlètes handisports ? Faut-il rappeler que le « pied africain » est naturellement plat et parfaitement adapté, alors que pour les Occidentaux c’était un motif de réforme au service militaire ? Les coureurs de fond kenyans, les meilleurs dans cette discipline, courent pieds nus, quand nos joggeurs amateurs ne peuvent envisager leurs foulées sans les dernières chaussures « techniques »... C’est dans ces circonstances que ces maux de dos seront « médicalisés ». Cette étiquette de lombalgique chez un sujet plutôt anxieux réunira tous les ingrédients pour constituer le « problème ». Sur le plan physiologique, le fait de rester immobile concentre les pressions importantes sur de petites surfaces vertébrales (corps vertébraux) et intervertébrales (disques, ligaments). Cette situation va générer un début de micro-ischémie. Le signal douloureux ressenti par le patient est émis à partir de cette zone qui, par la contrainte prolongée, est insuffisamment vascularisée. Et sauf pathologies avérées évoquées plus haut, le simple changement de position libère la pression, le sang reflue, la douleur disparaît quasi instantanément.
Pour les personnes pour qui le terme « lombalgique » est devenu une nouvelle identité, les choses se passent différemment... En auto-observation quasi permanente, ils vont guetter les moindres signaux et de manière insidieuse créer les conditions de ce qu’ils redoutaient (prophétie autoréalisatrice). En effet, on observe le fonctionnement d’une sorte de boucle rétroactive dans laquelle on ne peut définir si l’hypervigilance à sa posture est la cause ou la conséquence de son hypersensibilité à la douleur. Le système s’auto-alimentant va décupler sans fin ces manifestations. La douleur comme système de protection contre un risque de lésion est ici biaisée. Son exacerbation rend l’information non pertinente, un peu comme ces alarmes de voiture qui se déclenchent de manière intempestive sans qu’il y ait de risque véritable. En fait « l’information » est décorrélée de la réalité d’une lésion. On reconnaîtra là les caractéristiques de la dissociation avec ces quatre axes :
• L’axe mental se caractérise par des ruminations, des pensées obsédantes, des cauchemars récurrents.
• L’axe relationnel (autonomie relationnelle) est caractérisé par une insécurité relationnelle qui évolue entre deux pôles : l’abandonnique (autonomie sans la relation, isolement relationnel volontaire) et la maltraitance (relation sans l’autonomie) (2).
• L’axe comportemental, avec des gestes automatiques et des métaphores du type « c’est plus fort que moi », le sentiment d’être agi par un tiers.
• L’axe corporel : contractures musculaires, troubles du tonus musculaire (hypotonie, hypertonie), troubles moteurs, respiration courte, troubles de la sensibilité (paresthésies).
Pour les professionnels de rééducation, les motifs de consultation sont essentiellement orientés sur la dimension corporelle, du moins en première intention. Un effort particulier sera exigé pour identifier les signes sur les quatre axes afin de confirmer la qualification de dissociation. Prévu à l’origine pour des professionnels de la psy, les outils de l’hypnose et les thérapies brèves demandent une transposition de ces « principes actifs » dans nos pratiques professionnelles quotidiennes. C’est à cela que je me suis attaché avec l’accompagnement hypno-postural. En tant que rééducateur hospitalier et podologue orthésiste libéral, je suis confronté comme d’autres professionnels de santé à ces phénomènes dissociatifs plus ou moins sévères. Si le motif de la consultation est presque toujours corporel, l’origine de la douleur n’est pas nécessairement physique. Les algoneurodystrophies, les fibromyalgies, les chutes à répétition chez des personnes âgées ou les lombalgies chroniques sont, de ce point de vue, assez éloquentes. Ces patients ne vont pas spontanément voir un psy.
2. LE TRAVAIL AVEC LE SWISS (HYPNO) BALL
Lorsque l’on souffre du dos, on constate deux phénomènes délétères interdépendants : le déconditionnement à l’effort, et la fonte musculaire des muscles profonds.
• Le déconditionnement à l’effort Si « ne plus bouger » est investi comme « la solution », très vite cette « tentative de solution va devenir le problème » (3) à cause de la fonte musculaire des muscles spinaux qu’elle génère. De la tonicité de ces derniers dépend la solidité du dos. Alors il m’a fallu réfléchir à des exercices adaptés, qui combinaient à la fois un retour à une forme progressive d’activité physique, et en même temps trouver un moyen hypnotique de ré-étalonner ces perceptions sensorielles aberrantes, en d’autres termes un moyen pour réassocier l’ensemble.
• Le renforcement musculaire avec le swiss (hypno) ball L’intérêt de ce support est son caractère ludique, souple, instable, idéal pour stimuler les processus d’équilibration, pour le renforcement musculaire des muscles profonds, etc. Son caractère populaire, présent dans beaucoup de foyers, en font un atout supplémentaire. Dans ma pratique quotidienne de ces exercices, mon attention a tout de suite été attirée par le caractère hypnotique notamment des rotations. Assis en équilibre sur le ballon, le sujet décrit des cercles dans un sens et dans l’autre. Tout en réalisant ces « tours », je remarque un son, proche d’un grincement sourd, associé à des vibrations, et qui correspond au frottement du ballon sur le sol. J’observe que si mes ronds sont exécutés harmonieusement en rythme, le son se transforme en une sorte de « chant vibratoire » rythmique, proche de celui des chats lors qu’ils ronronnent. (On notera le potentiel métaphorique de l’utilisation sensorielle de cette caractéristique.) Mieux, en calant mes mouvements circulaires sur ce chant vibratoire, mes cercles deviennent plus harmonieux, plus fluides, plus libres et paradoxale ment plus contrôlés.
Il y a donc une synergie entre la régularité de mes « ronds » (tant sur le plan rythmique que physique) et le son que ce « chant » produit. Ce chant est l’exact reflet sonore de la régularité de mes rotations mais aussi de mes sensations corporelles. L’ensemble est donc au sens propre à l’unisson, et d’une certaine manière il n’y a plus qu’à se laisser porter pour être « transporté ». En acceptant d’entrer dans cette expérience, très vite j’ai constaté que les notions d’intérieur/ extérieur comme le temps et l’espace n’avaient plus de réalité, « comme si » on était entré en résonance avec quelque chose qu’il appartient à chacun de nommer. En pratique, le thérapeute et le patient sont chacun assis sur un ballon. Les pieds sont nus sur le sol pour assurer l’équilibre et le contrôle des rotations, dans une tenue qui n’entrave pas les mouvements.
Pour lire la suite...
Christophe Hardy Rééducateur hospitalier et podologue orthésiste libéral. Formé à l’ARePTA-Institut Milton H. Erickson de Nantes.
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Julien Betbèze, rédacteur en chef, nous présente ce n°73 :
''En thérapie brève, comme en hypnose formelle, le thérapeute doit posséder de solides connaissances cliniques et la capacité à rentrer dans une transe partagée avec le sujet qu’il accompagne. A partir de cette expérience relationnelle, le thérapeute va poser des questions pour permettre au sujet de se décaler de l’histoire pathologique dans laquelle il est enfermé.''
Jérémie Roos nous montre comment l’utilisation du questionnement externalisant va permettre chez une jeune femme de 20 ans, prise dans une histoire de conflit de loyauté, de TOC et de surpoids, d’ouvrir un espace de liberté où elle pourra assumer ses prises de décision et trouver la force de renégocier sa place dans les relations. Je vous propose ensuite un texte où je développe un certain nombre de chemins pour « reprendre confiance dans le lien humain », quand celui-ci a été détruit par des vécus traumatiques. Il n’y a qu’à partir d’une expérience de sécurité, en lien avec une confiance retrouvée, que le sujet est en capacité de faire face aux effets du trauma.
Bernard Mayer souligne l’importance du travail avec le corps dans la désensibilisation des traumas. A travers le cas d’Eglantine, il nous fait percevoir l’importance du travail avec le Système nerveux autonome pour remettre en mouvement les processus de réassociation.
Dans l’« Espace Douleur Douceur », Gérard Ostermann nous présente le travail de trois praticiens :
- Dans le cas d’une douleur d’épaule, Michel Dumas nous indique comment l’hypnose favorise la réconciliation avec cette partie du corps isolée par la douleur.
- Christophe Hardy nous ouvre à l’utilisation hypnotique du « swiss ball » pour redonner du mouvement à un dos enfermé dans la lombalgie.
- Laurence Dalem nous rappelle l’importance des soins palliatifs et combien la relation n’appartient jamais à une personne, mais est toujours partagée.
Dans le dossier thématique ''Interroger nos pratiques'', Guillaume Delannoy et Nathalie Koralnik nous font comprendre qu’aucun thérapeute n’est à l’abri de faire une « mauvaise séance » et ils développent ainsi un mode d’emploi en 20 points pour s’empêcher de réussir !
Vous pouvez en profiter pour lire le « Quiproquo » de Stefano Colombo sur l’échec, illustré avec humour par Muhuc, afin de comprendre pourquoi l’hypnose, on ne peut pas la réussir, avec un grand avantage : pas de réussite, pas d’échec !
J’ai eu le grand plaisir d’interviewer Dominique Megglé à la suite de la publication de son livre ''Les chaussettes trouées'', synthèse des points importants émergeant de sa longue expérience de clinicien. Il évoque l’importance de penser la psychopathologie à partir de l’hypnopathologie. Voilà une position novatrice qui ouvre de nouvelles perspectives pour nous interroger sur la pertinence de nos pratiques.
Stéphane Radoykov questionne également sa pratique, tout en acceptant ses limites, il recherche des améliorations en sortant par exemple du piège des automatismes. Il fait référence aux questionnaires de Scott D. Miller, essentiels pour se situer dans une dimension de co-construction pour ouvrir des possibles.
Adrian Chaboche nous rappelle la phrase d’Erickson pour nous inciter à être créatifs : « N’imitez pas. Soyez naturellement vous-même. J’ai passé du temps à essayer d’imiter d’autres, ce fut un désastre ! »
Sophie Cohen utilise « l’arbre de vie » pour aider Hélène à se libérer des relations dysfonctionnelles transgénérationnelles et s’autoriser à construire sa propre histoire en lien avec ses valeurs préférées.
Le plus souvent, cela commence par une consultation avec son médecin généraliste. Celui-ci décide de prescrire une radio. Un diagnostic différentiel est fait afin d’écarter les choses sérieuses, les douleurs projetées ainsi que les troubles de la statique significatifs. Dans un premier temps, comme toujours, ce « diagnostic » posé de lombalgies va apporter un soulagement : « je sais enfin ce que j’ai », mais dans un second temps, et particulièrement si le sujet est de nature anxieuse, un processus potentiellement délétère s’enclenche. D’abord le « diagnostic » n’en est pas vraiment un. Il décrit la réalité de symptômes fonctionnels – ce qui n’est pas rien – mais cela nous parle souvent de bien d’autres choses.
Les commentaires radiologiques font état d’écarts vis-à-vis d’une norme biomécanique qui, par définition, est établie à partir de moyenne statistique, or personne n’est une moyenne statistique... Selon notre hérédité, notre culture, notre âge, nos gestes professionnels ou sportifs, nos déficiences innées ou acquises, notre préférence motrice, il existe des différences, une histoire, et heureusement toutes ne sont pas pathologiques.
Dans cette hypothèse comment feraient nos athlètes handisports ? Faut-il rappeler que le « pied africain » est naturellement plat et parfaitement adapté, alors que pour les Occidentaux c’était un motif de réforme au service militaire ? Les coureurs de fond kenyans, les meilleurs dans cette discipline, courent pieds nus, quand nos joggeurs amateurs ne peuvent envisager leurs foulées sans les dernières chaussures « techniques »... C’est dans ces circonstances que ces maux de dos seront « médicalisés ». Cette étiquette de lombalgique chez un sujet plutôt anxieux réunira tous les ingrédients pour constituer le « problème ». Sur le plan physiologique, le fait de rester immobile concentre les pressions importantes sur de petites surfaces vertébrales (corps vertébraux) et intervertébrales (disques, ligaments). Cette situation va générer un début de micro-ischémie. Le signal douloureux ressenti par le patient est émis à partir de cette zone qui, par la contrainte prolongée, est insuffisamment vascularisée. Et sauf pathologies avérées évoquées plus haut, le simple changement de position libère la pression, le sang reflue, la douleur disparaît quasi instantanément.
Pour les personnes pour qui le terme « lombalgique » est devenu une nouvelle identité, les choses se passent différemment... En auto-observation quasi permanente, ils vont guetter les moindres signaux et de manière insidieuse créer les conditions de ce qu’ils redoutaient (prophétie autoréalisatrice). En effet, on observe le fonctionnement d’une sorte de boucle rétroactive dans laquelle on ne peut définir si l’hypervigilance à sa posture est la cause ou la conséquence de son hypersensibilité à la douleur. Le système s’auto-alimentant va décupler sans fin ces manifestations. La douleur comme système de protection contre un risque de lésion est ici biaisée. Son exacerbation rend l’information non pertinente, un peu comme ces alarmes de voiture qui se déclenchent de manière intempestive sans qu’il y ait de risque véritable. En fait « l’information » est décorrélée de la réalité d’une lésion. On reconnaîtra là les caractéristiques de la dissociation avec ces quatre axes :
• L’axe mental se caractérise par des ruminations, des pensées obsédantes, des cauchemars récurrents.
• L’axe relationnel (autonomie relationnelle) est caractérisé par une insécurité relationnelle qui évolue entre deux pôles : l’abandonnique (autonomie sans la relation, isolement relationnel volontaire) et la maltraitance (relation sans l’autonomie) (2).
• L’axe comportemental, avec des gestes automatiques et des métaphores du type « c’est plus fort que moi », le sentiment d’être agi par un tiers.
• L’axe corporel : contractures musculaires, troubles du tonus musculaire (hypotonie, hypertonie), troubles moteurs, respiration courte, troubles de la sensibilité (paresthésies).
Pour les professionnels de rééducation, les motifs de consultation sont essentiellement orientés sur la dimension corporelle, du moins en première intention. Un effort particulier sera exigé pour identifier les signes sur les quatre axes afin de confirmer la qualification de dissociation. Prévu à l’origine pour des professionnels de la psy, les outils de l’hypnose et les thérapies brèves demandent une transposition de ces « principes actifs » dans nos pratiques professionnelles quotidiennes. C’est à cela que je me suis attaché avec l’accompagnement hypno-postural. En tant que rééducateur hospitalier et podologue orthésiste libéral, je suis confronté comme d’autres professionnels de santé à ces phénomènes dissociatifs plus ou moins sévères. Si le motif de la consultation est presque toujours corporel, l’origine de la douleur n’est pas nécessairement physique. Les algoneurodystrophies, les fibromyalgies, les chutes à répétition chez des personnes âgées ou les lombalgies chroniques sont, de ce point de vue, assez éloquentes. Ces patients ne vont pas spontanément voir un psy.
2. LE TRAVAIL AVEC LE SWISS (HYPNO) BALL
Lorsque l’on souffre du dos, on constate deux phénomènes délétères interdépendants : le déconditionnement à l’effort, et la fonte musculaire des muscles profonds.
• Le déconditionnement à l’effort Si « ne plus bouger » est investi comme « la solution », très vite cette « tentative de solution va devenir le problème » (3) à cause de la fonte musculaire des muscles spinaux qu’elle génère. De la tonicité de ces derniers dépend la solidité du dos. Alors il m’a fallu réfléchir à des exercices adaptés, qui combinaient à la fois un retour à une forme progressive d’activité physique, et en même temps trouver un moyen hypnotique de ré-étalonner ces perceptions sensorielles aberrantes, en d’autres termes un moyen pour réassocier l’ensemble.
• Le renforcement musculaire avec le swiss (hypno) ball L’intérêt de ce support est son caractère ludique, souple, instable, idéal pour stimuler les processus d’équilibration, pour le renforcement musculaire des muscles profonds, etc. Son caractère populaire, présent dans beaucoup de foyers, en font un atout supplémentaire. Dans ma pratique quotidienne de ces exercices, mon attention a tout de suite été attirée par le caractère hypnotique notamment des rotations. Assis en équilibre sur le ballon, le sujet décrit des cercles dans un sens et dans l’autre. Tout en réalisant ces « tours », je remarque un son, proche d’un grincement sourd, associé à des vibrations, et qui correspond au frottement du ballon sur le sol. J’observe que si mes ronds sont exécutés harmonieusement en rythme, le son se transforme en une sorte de « chant vibratoire » rythmique, proche de celui des chats lors qu’ils ronronnent. (On notera le potentiel métaphorique de l’utilisation sensorielle de cette caractéristique.) Mieux, en calant mes mouvements circulaires sur ce chant vibratoire, mes cercles deviennent plus harmonieux, plus fluides, plus libres et paradoxale ment plus contrôlés.
Il y a donc une synergie entre la régularité de mes « ronds » (tant sur le plan rythmique que physique) et le son que ce « chant » produit. Ce chant est l’exact reflet sonore de la régularité de mes rotations mais aussi de mes sensations corporelles. L’ensemble est donc au sens propre à l’unisson, et d’une certaine manière il n’y a plus qu’à se laisser porter pour être « transporté ». En acceptant d’entrer dans cette expérience, très vite j’ai constaté que les notions d’intérieur/ extérieur comme le temps et l’espace n’avaient plus de réalité, « comme si » on était entré en résonance avec quelque chose qu’il appartient à chacun de nommer. En pratique, le thérapeute et le patient sont chacun assis sur un ballon. Les pieds sont nus sur le sol pour assurer l’équilibre et le contrôle des rotations, dans une tenue qui n’entrave pas les mouvements.
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Christophe Hardy Rééducateur hospitalier et podologue orthésiste libéral. Formé à l’ARePTA-Institut Milton H. Erickson de Nantes.
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Julien Betbèze, rédacteur en chef, nous présente ce n°73 :
''En thérapie brève, comme en hypnose formelle, le thérapeute doit posséder de solides connaissances cliniques et la capacité à rentrer dans une transe partagée avec le sujet qu’il accompagne. A partir de cette expérience relationnelle, le thérapeute va poser des questions pour permettre au sujet de se décaler de l’histoire pathologique dans laquelle il est enfermé.''
Jérémie Roos nous montre comment l’utilisation du questionnement externalisant va permettre chez une jeune femme de 20 ans, prise dans une histoire de conflit de loyauté, de TOC et de surpoids, d’ouvrir un espace de liberté où elle pourra assumer ses prises de décision et trouver la force de renégocier sa place dans les relations. Je vous propose ensuite un texte où je développe un certain nombre de chemins pour « reprendre confiance dans le lien humain », quand celui-ci a été détruit par des vécus traumatiques. Il n’y a qu’à partir d’une expérience de sécurité, en lien avec une confiance retrouvée, que le sujet est en capacité de faire face aux effets du trauma.
Bernard Mayer souligne l’importance du travail avec le corps dans la désensibilisation des traumas. A travers le cas d’Eglantine, il nous fait percevoir l’importance du travail avec le Système nerveux autonome pour remettre en mouvement les processus de réassociation.
Dans l’« Espace Douleur Douceur », Gérard Ostermann nous présente le travail de trois praticiens :
- Dans le cas d’une douleur d’épaule, Michel Dumas nous indique comment l’hypnose favorise la réconciliation avec cette partie du corps isolée par la douleur.
- Christophe Hardy nous ouvre à l’utilisation hypnotique du « swiss ball » pour redonner du mouvement à un dos enfermé dans la lombalgie.
- Laurence Dalem nous rappelle l’importance des soins palliatifs et combien la relation n’appartient jamais à une personne, mais est toujours partagée.
Dans le dossier thématique ''Interroger nos pratiques'', Guillaume Delannoy et Nathalie Koralnik nous font comprendre qu’aucun thérapeute n’est à l’abri de faire une « mauvaise séance » et ils développent ainsi un mode d’emploi en 20 points pour s’empêcher de réussir !
Vous pouvez en profiter pour lire le « Quiproquo » de Stefano Colombo sur l’échec, illustré avec humour par Muhuc, afin de comprendre pourquoi l’hypnose, on ne peut pas la réussir, avec un grand avantage : pas de réussite, pas d’échec !
J’ai eu le grand plaisir d’interviewer Dominique Megglé à la suite de la publication de son livre ''Les chaussettes trouées'', synthèse des points importants émergeant de sa longue expérience de clinicien. Il évoque l’importance de penser la psychopathologie à partir de l’hypnopathologie. Voilà une position novatrice qui ouvre de nouvelles perspectives pour nous interroger sur la pertinence de nos pratiques.
Stéphane Radoykov questionne également sa pratique, tout en acceptant ses limites, il recherche des améliorations en sortant par exemple du piège des automatismes. Il fait référence aux questionnaires de Scott D. Miller, essentiels pour se situer dans une dimension de co-construction pour ouvrir des possibles.
Adrian Chaboche nous rappelle la phrase d’Erickson pour nous inciter à être créatifs : « N’imitez pas. Soyez naturellement vous-même. J’ai passé du temps à essayer d’imiter d’autres, ce fut un désastre ! »
Sophie Cohen utilise « l’arbre de vie » pour aider Hélène à se libérer des relations dysfonctionnelles transgénérationnelles et s’autoriser à construire sa propre histoire en lien avec ses valeurs préférées.
Catégories: Hypnose Ericksonienne Thérapie Brève
Lombalgies: accompagnement hypno-postural. Revue hypnose et thérapies brèves 73.
« Plein le dos ». Derrière l’apparente simplicité de cette expression populaire se cachent souvent des maux plus complexes. La méthode utilisant le « swiss (hypno) ball » dans le traitement des lombalgies, associant rotations, chant vibratoire et sensations corporelles, permet au corps de retrouver une meilleure fluidité et davantage d’autonomie.
1. LIMITES DE LA MÉDICALISATION DES MAUX DE DOS
Le plus souvent, cela commence par une consultation avec son médecin généraliste. Celui-ci décide de prescrire une radio. Un diagnostic différentiel est fait afin d’écarter les choses sérieuses, les douleurs projetées ainsi que les troubles de la statique significatifs. Dans un premier temps, comme toujours, ce « diagnostic » posé de lombalgies va apporter un soulagement : « je sais enfin ce que j’ai », mais dans un second temps, et particulièrement si le sujet est de nature anxieuse, un processus potentiellement délétère s’enclenche. D’abord le « diagnostic » n’en est pas vraiment un. Il décrit la réalité de symptômes fonctionnels – ce qui n’est pas rien – mais cela nous parle souvent de bien d’autres choses.
Les commentaires radiologiques font état d’écarts vis-à-vis d’une norme biomécanique qui, par définition, est établie à partir de moyenne statistique, or personne n’est une moyenne statistique... Selon notre hérédité, notre culture, notre âge, nos gestes professionnels ou sportifs, nos déficiences innées ou acquises, notre préférence motrice, il existe des différences, une histoire, et heureusement toutes ne sont pas pathologiques.
Dans cette hypothèse comment feraient nos athlètes handisports ? Faut-il rappeler que le « pied africain » est naturellement plat et parfaitement adapté, alors que pour les Occidentaux c’était un motif de réforme au service militaire ? Les coureurs de fond kenyans, les meilleurs dans cette discipline, courent pieds nus, quand nos joggeurs amateurs ne peuvent envisager leurs foulées sans les dernières chaussures « techniques »... C’est dans ces circonstances que ces maux de dos seront « médicalisés ». Cette étiquette de lombalgique chez un sujet plutôt anxieux réunira tous les ingrédients pour constituer le « problème ». Sur le plan physiologique, le fait de rester immobile concentre les pressions importantes sur de petites surfaces vertébrales (corps vertébraux) et intervertébrales (disques, ligaments). Cette situation va générer un début de micro-ischémie. Le signal douloureux ressenti par le patient est émis à partir de cette zone qui, par la contrainte prolongée, est insuffisamment vascularisée. Et sauf pathologies avérées évoquées plus haut, le simple changement de position libère la pression, le sang reflue, la douleur disparaît quasi instantanément.
Pour les personnes pour qui le terme « lombalgique » est devenu une nouvelle identité, les choses se passent différemment... En auto-observation quasi permanente, ils vont guetter les moindres signaux et de manière insidieuse créer les conditions de ce qu’ils redoutaient (prophétie autoréalisatrice). En effet, on observe le fonctionnement d’une sorte de boucle rétroactive dans laquelle on ne peut définir si l’hypervigilance à sa posture est la cause ou la conséquence de son hypersensibilité à la douleur. Le système s’auto-alimentant va décupler sans fin ces manifestations. La douleur comme système de protection contre un risque de lésion est ici biaisée. Son exacerbation rend l’information non pertinente, un peu comme ces alarmes de voiture qui se déclenchent de manière intempestive sans qu’il y ait de risque véritable. En fait « l’information » est décorrélée de la réalité d’une lésion. On reconnaîtra là les caractéristiques de la dissociation avec ces quatre axes :
• L’axe mental se caractérise par des ruminations, des pensées obsédantes, des cauchemars récurrents.
• L’axe relationnel (autonomie relationnelle) est caractérisé par une insécurité relationnelle qui évolue entre deux pôles : l’abandonnique (autonomie sans la relation, isolement relationnel volontaire) et la maltraitance (relation sans l’autonomie) (2).
• L’axe comportemental, avec des gestes automatiques et des métaphores du type « c’est plus fort que moi », le sentiment d’être agi par un tiers.
• L’axe corporel : contractures musculaires, troubles du tonus musculaire (hypotonie, hypertonie), troubles moteurs, respiration courte, troubles de la sensibilité (paresthésies).
Pour les professionnels de rééducation, les motifs de consultation sont essentiellement orientés sur la dimension corporelle, du moins en première intention. Un effort particulier sera exigé pour identifier les signes sur les quatre axes afin de confirmer la qualification de dissociation. Prévu à l’origine pour des professionnels de la psy, les outils de l’hypnose et les thérapies brèves demandent une transposition de ces « principes actifs » dans nos pratiques professionnelles quotidiennes. C’est à cela que je me suis attaché avec l’accompagnement hypno-postural. En tant que rééducateur hospitalier et podologue orthésiste libéral, je suis confronté comme d’autres professionnels de santé à ces phénomènes dissociatifs plus ou moins sévères. Si le motif de la consultation est presque toujours corporel, l’origine de la douleur n’est pas nécessairement physique. Les algoneurodystrophies, les fibromyalgies, les chutes à répétition chez des personnes âgées ou les lombalgies chroniques sont, de ce point de vue, assez éloquentes. Ces patients ne vont pas spontanément voir un psy.
2. LE TRAVAIL AVEC LE SWISS (HYPNO) BALL
Lorsque l’on souffre du dos, on constate deux phénomènes délétères interdépendants : le déconditionnement à l’effort, et la fonte musculaire des muscles profonds.
• Le déconditionnement à l’effort Si « ne plus bouger » est investi comme « la solution », très vite cette « tentative de solution va devenir le problème » (3) à cause de la fonte musculaire des muscles spinaux qu’elle génère. De la tonicité de ces derniers dépend la solidité du dos. Alors il m’a fallu réfléchir à des exercices adaptés, qui combinaient à la fois un retour à une forme progressive d’activité physique, et en même temps trouver un moyen hypnotique de ré-étalonner ces perceptions sensorielles aberrantes, en d’autres termes un moyen pour réassocier l’ensemble.
• Le renforcement musculaire avec le swiss (hypno) ball L’intérêt de ce support est son caractère ludique, souple, instable, idéal pour stimuler les processus d’équilibration, pour le renforcement musculaire des muscles profonds, etc. Son caractère populaire, présent dans beaucoup de foyers, en font un atout supplémentaire. Dans ma pratique quotidienne de ces exercices, mon attention a tout de suite été attirée par le caractère hypnotique notamment des rotations. Assis en équilibre sur le ballon, le sujet décrit des cercles dans un sens et dans l’autre. Tout en réalisant ces « tours », je remarque un son, proche d’un grincement sourd, associé à des vibrations, et qui correspond au frottement du ballon sur le sol. J’observe que si mes ronds sont exécutés harmonieusement en rythme, le son se transforme en une sorte de « chant vibratoire » rythmique, proche de celui des chats lors qu’ils ronronnent. (On notera le potentiel métaphorique de l’utilisation sensorielle de cette caractéristique.) Mieux, en calant mes mouvements circulaires sur ce chant vibratoire, mes cercles deviennent plus harmonieux, plus fluides, plus libres et paradoxale ment plus contrôlés.
Il y a donc une synergie entre la régularité de mes « ronds » (tant sur le plan rythmique que physique) et le son que ce « chant » produit. Ce chant est l’exact reflet sonore de la régularité de mes rotations mais aussi de mes sensations corporelles. L’ensemble est donc au sens propre à l’unisson, et d’une certaine manière il n’y a plus qu’à se laisser porter pour être « transporté ». En acceptant d’entrer dans cette expérience, très vite j’ai constaté que les notions d’intérieur/ extérieur comme le temps et l’espace n’avaient plus de réalité, « comme si » on était entré en résonance avec quelque chose qu’il appartient à chacun de nommer. En pratique, le thérapeute et le patient sont chacun assis sur un ballon. Les pieds sont nus sur le sol pour assurer l’équilibre et le contrôle des rotations, dans une tenue qui n’entrave pas les mouvements.
Pour lire la suite...
Christophe Hardy Rééducateur hospitalier et podologue orthésiste libéral. Formé à l’ARePTA-Institut Milton H. Erickson de Nantes.
Commandez la Revue Hypnose & Thérapies Brèves N°73 : Mai / Juin / Juillet 2024
Julien Betbèze, rédacteur en chef, nous présente ce n°73 :
''En thérapie brève, comme en hypnose formelle, le thérapeute doit posséder de solides connaissances cliniques et la capacité à rentrer dans une transe partagée avec le sujet qu’il accompagne. A partir de cette expérience relationnelle, le thérapeute va poser des questions pour permettre au sujet de se décaler de l’histoire pathologique dans laquelle il est enfermé.''
Jérémie Roos nous montre comment l’utilisation du questionnement externalisant va permettre chez une jeune femme de 20 ans, prise dans une histoire de conflit de loyauté, de TOC et de surpoids, d’ouvrir un espace de liberté où elle pourra assumer ses prises de décision et trouver la force de renégocier sa place dans les relations. Je vous propose ensuite un texte où je développe un certain nombre de chemins pour « reprendre confiance dans le lien humain », quand celui-ci a été détruit par des vécus traumatiques. Il n’y a qu’à partir d’une expérience de sécurité, en lien avec une confiance retrouvée, que le sujet est en capacité de faire face aux effets du trauma.
Bernard Mayer souligne l’importance du travail avec le corps dans la désensibilisation des traumas. A travers le cas d’Eglantine, il nous fait percevoir l’importance du travail avec le Système nerveux autonome pour remettre en mouvement les processus de réassociation.
Dans l’« Espace Douleur Douceur », Gérard Ostermann nous présente le travail de trois praticiens :
- Dans le cas d’une douleur d’épaule, Michel Dumas nous indique comment l’hypnose favorise la réconciliation avec cette partie du corps isolée par la douleur.
- Christophe Hardy nous ouvre à l’utilisation hypnotique du « swiss ball » pour redonner du mouvement à un dos enfermé dans la lombalgie.
- Laurence Dalem nous rappelle l’importance des soins palliatifs et combien la relation n’appartient jamais à une personne, mais est toujours partagée.
Dans le dossier thématique ''Interroger nos pratiques'', Guillaume Delannoy et Nathalie Koralnik nous font comprendre qu’aucun thérapeute n’est à l’abri de faire une « mauvaise séance » et ils développent ainsi un mode d’emploi en 20 points pour s’empêcher de réussir !
Vous pouvez en profiter pour lire le « Quiproquo » de Stefano Colombo sur l’échec, illustré avec humour par Muhuc, afin de comprendre pourquoi l’hypnose, on ne peut pas la réussir, avec un grand avantage : pas de réussite, pas d’échec !
J’ai eu le grand plaisir d’interviewer Dominique Megglé à la suite de la publication de son livre ''Les chaussettes trouées'', synthèse des points importants émergeant de sa longue expérience de clinicien. Il évoque l’importance de penser la psychopathologie à partir de l’hypnopathologie. Voilà une position novatrice qui ouvre de nouvelles perspectives pour nous interroger sur la pertinence de nos pratiques.
Stéphane Radoykov questionne également sa pratique, tout en acceptant ses limites, il recherche des améliorations en sortant par exemple du piège des automatismes. Il fait référence aux questionnaires de Scott D. Miller, essentiels pour se situer dans une dimension de co-construction pour ouvrir des possibles.
Adrian Chaboche nous rappelle la phrase d’Erickson pour nous inciter à être créatifs : « N’imitez pas. Soyez naturellement vous-même. J’ai passé du temps à essayer d’imiter d’autres, ce fut un désastre ! »
Sophie Cohen utilise « l’arbre de vie » pour aider Hélène à se libérer des relations dysfonctionnelles transgénérationnelles et s’autoriser à construire sa propre histoire en lien avec ses valeurs préférées.
Le plus souvent, cela commence par une consultation avec son médecin généraliste. Celui-ci décide de prescrire une radio. Un diagnostic différentiel est fait afin d’écarter les choses sérieuses, les douleurs projetées ainsi que les troubles de la statique significatifs. Dans un premier temps, comme toujours, ce « diagnostic » posé de lombalgies va apporter un soulagement : « je sais enfin ce que j’ai », mais dans un second temps, et particulièrement si le sujet est de nature anxieuse, un processus potentiellement délétère s’enclenche. D’abord le « diagnostic » n’en est pas vraiment un. Il décrit la réalité de symptômes fonctionnels – ce qui n’est pas rien – mais cela nous parle souvent de bien d’autres choses.
Les commentaires radiologiques font état d’écarts vis-à-vis d’une norme biomécanique qui, par définition, est établie à partir de moyenne statistique, or personne n’est une moyenne statistique... Selon notre hérédité, notre culture, notre âge, nos gestes professionnels ou sportifs, nos déficiences innées ou acquises, notre préférence motrice, il existe des différences, une histoire, et heureusement toutes ne sont pas pathologiques.
Dans cette hypothèse comment feraient nos athlètes handisports ? Faut-il rappeler que le « pied africain » est naturellement plat et parfaitement adapté, alors que pour les Occidentaux c’était un motif de réforme au service militaire ? Les coureurs de fond kenyans, les meilleurs dans cette discipline, courent pieds nus, quand nos joggeurs amateurs ne peuvent envisager leurs foulées sans les dernières chaussures « techniques »... C’est dans ces circonstances que ces maux de dos seront « médicalisés ». Cette étiquette de lombalgique chez un sujet plutôt anxieux réunira tous les ingrédients pour constituer le « problème ». Sur le plan physiologique, le fait de rester immobile concentre les pressions importantes sur de petites surfaces vertébrales (corps vertébraux) et intervertébrales (disques, ligaments). Cette situation va générer un début de micro-ischémie. Le signal douloureux ressenti par le patient est émis à partir de cette zone qui, par la contrainte prolongée, est insuffisamment vascularisée. Et sauf pathologies avérées évoquées plus haut, le simple changement de position libère la pression, le sang reflue, la douleur disparaît quasi instantanément.
Pour les personnes pour qui le terme « lombalgique » est devenu une nouvelle identité, les choses se passent différemment... En auto-observation quasi permanente, ils vont guetter les moindres signaux et de manière insidieuse créer les conditions de ce qu’ils redoutaient (prophétie autoréalisatrice). En effet, on observe le fonctionnement d’une sorte de boucle rétroactive dans laquelle on ne peut définir si l’hypervigilance à sa posture est la cause ou la conséquence de son hypersensibilité à la douleur. Le système s’auto-alimentant va décupler sans fin ces manifestations. La douleur comme système de protection contre un risque de lésion est ici biaisée. Son exacerbation rend l’information non pertinente, un peu comme ces alarmes de voiture qui se déclenchent de manière intempestive sans qu’il y ait de risque véritable. En fait « l’information » est décorrélée de la réalité d’une lésion. On reconnaîtra là les caractéristiques de la dissociation avec ces quatre axes :
• L’axe mental se caractérise par des ruminations, des pensées obsédantes, des cauchemars récurrents.
• L’axe relationnel (autonomie relationnelle) est caractérisé par une insécurité relationnelle qui évolue entre deux pôles : l’abandonnique (autonomie sans la relation, isolement relationnel volontaire) et la maltraitance (relation sans l’autonomie) (2).
• L’axe comportemental, avec des gestes automatiques et des métaphores du type « c’est plus fort que moi », le sentiment d’être agi par un tiers.
• L’axe corporel : contractures musculaires, troubles du tonus musculaire (hypotonie, hypertonie), troubles moteurs, respiration courte, troubles de la sensibilité (paresthésies).
Pour les professionnels de rééducation, les motifs de consultation sont essentiellement orientés sur la dimension corporelle, du moins en première intention. Un effort particulier sera exigé pour identifier les signes sur les quatre axes afin de confirmer la qualification de dissociation. Prévu à l’origine pour des professionnels de la psy, les outils de l’hypnose et les thérapies brèves demandent une transposition de ces « principes actifs » dans nos pratiques professionnelles quotidiennes. C’est à cela que je me suis attaché avec l’accompagnement hypno-postural. En tant que rééducateur hospitalier et podologue orthésiste libéral, je suis confronté comme d’autres professionnels de santé à ces phénomènes dissociatifs plus ou moins sévères. Si le motif de la consultation est presque toujours corporel, l’origine de la douleur n’est pas nécessairement physique. Les algoneurodystrophies, les fibromyalgies, les chutes à répétition chez des personnes âgées ou les lombalgies chroniques sont, de ce point de vue, assez éloquentes. Ces patients ne vont pas spontanément voir un psy.
2. LE TRAVAIL AVEC LE SWISS (HYPNO) BALL
Lorsque l’on souffre du dos, on constate deux phénomènes délétères interdépendants : le déconditionnement à l’effort, et la fonte musculaire des muscles profonds.
• Le déconditionnement à l’effort Si « ne plus bouger » est investi comme « la solution », très vite cette « tentative de solution va devenir le problème » (3) à cause de la fonte musculaire des muscles spinaux qu’elle génère. De la tonicité de ces derniers dépend la solidité du dos. Alors il m’a fallu réfléchir à des exercices adaptés, qui combinaient à la fois un retour à une forme progressive d’activité physique, et en même temps trouver un moyen hypnotique de ré-étalonner ces perceptions sensorielles aberrantes, en d’autres termes un moyen pour réassocier l’ensemble.
• Le renforcement musculaire avec le swiss (hypno) ball L’intérêt de ce support est son caractère ludique, souple, instable, idéal pour stimuler les processus d’équilibration, pour le renforcement musculaire des muscles profonds, etc. Son caractère populaire, présent dans beaucoup de foyers, en font un atout supplémentaire. Dans ma pratique quotidienne de ces exercices, mon attention a tout de suite été attirée par le caractère hypnotique notamment des rotations. Assis en équilibre sur le ballon, le sujet décrit des cercles dans un sens et dans l’autre. Tout en réalisant ces « tours », je remarque un son, proche d’un grincement sourd, associé à des vibrations, et qui correspond au frottement du ballon sur le sol. J’observe que si mes ronds sont exécutés harmonieusement en rythme, le son se transforme en une sorte de « chant vibratoire » rythmique, proche de celui des chats lors qu’ils ronronnent. (On notera le potentiel métaphorique de l’utilisation sensorielle de cette caractéristique.) Mieux, en calant mes mouvements circulaires sur ce chant vibratoire, mes cercles deviennent plus harmonieux, plus fluides, plus libres et paradoxale ment plus contrôlés.
Il y a donc une synergie entre la régularité de mes « ronds » (tant sur le plan rythmique que physique) et le son que ce « chant » produit. Ce chant est l’exact reflet sonore de la régularité de mes rotations mais aussi de mes sensations corporelles. L’ensemble est donc au sens propre à l’unisson, et d’une certaine manière il n’y a plus qu’à se laisser porter pour être « transporté ». En acceptant d’entrer dans cette expérience, très vite j’ai constaté que les notions d’intérieur/ extérieur comme le temps et l’espace n’avaient plus de réalité, « comme si » on était entré en résonance avec quelque chose qu’il appartient à chacun de nommer. En pratique, le thérapeute et le patient sont chacun assis sur un ballon. Les pieds sont nus sur le sol pour assurer l’équilibre et le contrôle des rotations, dans une tenue qui n’entrave pas les mouvements.
Pour lire la suite...
Christophe Hardy Rééducateur hospitalier et podologue orthésiste libéral. Formé à l’ARePTA-Institut Milton H. Erickson de Nantes.
Commandez la Revue Hypnose & Thérapies Brèves N°73 : Mai / Juin / Juillet 2024
Julien Betbèze, rédacteur en chef, nous présente ce n°73 :
''En thérapie brève, comme en hypnose formelle, le thérapeute doit posséder de solides connaissances cliniques et la capacité à rentrer dans une transe partagée avec le sujet qu’il accompagne. A partir de cette expérience relationnelle, le thérapeute va poser des questions pour permettre au sujet de se décaler de l’histoire pathologique dans laquelle il est enfermé.''
Jérémie Roos nous montre comment l’utilisation du questionnement externalisant va permettre chez une jeune femme de 20 ans, prise dans une histoire de conflit de loyauté, de TOC et de surpoids, d’ouvrir un espace de liberté où elle pourra assumer ses prises de décision et trouver la force de renégocier sa place dans les relations. Je vous propose ensuite un texte où je développe un certain nombre de chemins pour « reprendre confiance dans le lien humain », quand celui-ci a été détruit par des vécus traumatiques. Il n’y a qu’à partir d’une expérience de sécurité, en lien avec une confiance retrouvée, que le sujet est en capacité de faire face aux effets du trauma.
Bernard Mayer souligne l’importance du travail avec le corps dans la désensibilisation des traumas. A travers le cas d’Eglantine, il nous fait percevoir l’importance du travail avec le Système nerveux autonome pour remettre en mouvement les processus de réassociation.
Dans l’« Espace Douleur Douceur », Gérard Ostermann nous présente le travail de trois praticiens :
- Dans le cas d’une douleur d’épaule, Michel Dumas nous indique comment l’hypnose favorise la réconciliation avec cette partie du corps isolée par la douleur.
- Christophe Hardy nous ouvre à l’utilisation hypnotique du « swiss ball » pour redonner du mouvement à un dos enfermé dans la lombalgie.
- Laurence Dalem nous rappelle l’importance des soins palliatifs et combien la relation n’appartient jamais à une personne, mais est toujours partagée.
Dans le dossier thématique ''Interroger nos pratiques'', Guillaume Delannoy et Nathalie Koralnik nous font comprendre qu’aucun thérapeute n’est à l’abri de faire une « mauvaise séance » et ils développent ainsi un mode d’emploi en 20 points pour s’empêcher de réussir !
Vous pouvez en profiter pour lire le « Quiproquo » de Stefano Colombo sur l’échec, illustré avec humour par Muhuc, afin de comprendre pourquoi l’hypnose, on ne peut pas la réussir, avec un grand avantage : pas de réussite, pas d’échec !
J’ai eu le grand plaisir d’interviewer Dominique Megglé à la suite de la publication de son livre ''Les chaussettes trouées'', synthèse des points importants émergeant de sa longue expérience de clinicien. Il évoque l’importance de penser la psychopathologie à partir de l’hypnopathologie. Voilà une position novatrice qui ouvre de nouvelles perspectives pour nous interroger sur la pertinence de nos pratiques.
Stéphane Radoykov questionne également sa pratique, tout en acceptant ses limites, il recherche des améliorations en sortant par exemple du piège des automatismes. Il fait référence aux questionnaires de Scott D. Miller, essentiels pour se situer dans une dimension de co-construction pour ouvrir des possibles.
Adrian Chaboche nous rappelle la phrase d’Erickson pour nous inciter à être créatifs : « N’imitez pas. Soyez naturellement vous-même. J’ai passé du temps à essayer d’imiter d’autres, ce fut un désastre ! »
Sophie Cohen utilise « l’arbre de vie » pour aider Hélène à se libérer des relations dysfonctionnelles transgénérationnelles et s’autoriser à construire sa propre histoire en lien avec ses valeurs préférées.
Catégories: Hypnose Ericksonienne Thérapie Brève
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